Crédits photos © Quentin Michaud

La suite de notre reportage au sein des Forces Françaises à Djibouti (FFDJ).

Les FFDJ disposent d’un groupement de soutien assurant les fonctions d’un groupement de soutien de base de Défense (GSBdD) et d’une Direction de l’Outre-Mer (DICOM). Créée le 6 janvier 2009 à titre expérimental, la base de défense djiboutienne est de type 4. « Nous avons des compétences de soutien de qualité et de groupement de soutien, comme on le retrouve dans les bases de défense en métropole » présente le commissaire en chef de classe 2 Chollet, commandant en second du groupement de soutien des FFDJ.

Le GSBdD et la DICOM se complètent dans leur organisation comprenant un service d’administration du personnel qui inclut un service achat finances, un service soutien et un bureau transit transport. Un bureau contentieux affaires juridiques, un bureau pilotage et contrôle interne synthèse s’ajoutent à ce dispositif. Le groupement de soutien des FFDJ rassemblant tous ces services est composé de 716 personnels dont 289 militaires et plus de 300 recrutements locaux.

« Nous assurons la bonne gestion d’un stock de nourriture de sécurité », explique le commissaire Chollet. Durant trois semaines, les FFDJ sont capables de nourrir tous les militaires prépositionnés à Djibouti ainsi que 3500 autres personnes (familles, personnels de l’Ambassade de France). Un stock d’eau est hébergé au sein des emprises des FFDJ et un autre dépend d’un fournisseur extérieur djiboutien. « Nous sommes en train de prendre des mesures pour rapatrier ce stock extérieur chez nous », précise le commissaire Chollet.

L’électricité étant une source d’énergie indispensable pour les FFDJ, celles-ci disposent bénéficient d’une centrale électrique qui leur est propre. Chaque année, 55% des 18 millions d’euros de budget du groupement de soutien sont consommés par la facture énergétique des forces françaises à Djibouti.

Du point de vue des infrastructures, le groupement de soutien a à sa charge 325 000 m2 de surface de bâtiments militaires dont il assure la sécurité incendie et l’entretien habituel. Un parc de 300 véhicules est également entretenu. Une externalisation de cette activité de soutien mécanique est opérée depuis une dizaines d’années. Une externalisation de la gestion alimentaire des FFDJ est quant à elle en ce moment à l’étude.

Reportage de Murielle Delaporte & Quentin Michaud.

Suivez sur notre site et dans les prochains numéros de notre magazine Opérationnels SLDS la suite de notre reportage à Djibouti.