Crédits photos © Quentin Michaud

En conclusion de notre immersion d’une semaine au sein des FFDJ, nous vous proposons un reportage vidéo montrant les différents moyens de l’armée de terre et de l’armée de l’air implantés au sein de l’unique base militaire française dans la Corne de l’Afrique.

L’armée de terre y est présente à travers son régiment interarmes, le 5e RIAOM. Un régiment formé en partie autour de militaires français en mission de courte durée à Djibouti. « Toutes nos unités sont en alerte, l’ensemble du régiment est projetable », comme nous l’expliquait le colonel Despouys, chef de corps du régiment au cours d’une interview qu’il nous a accordé (voir notre post).

Quant à l’armée de l’air, elle est présente à Djibouti à travers le maintien d’une base aérienne opérationnelle, la base aérienne 188. Sept Mirage 2000 y sont prépositionnés en permanence étant aptes à conduire des missions très diverses. « Nous remplissons des missions exceptionnelles au vu des moyens dont nous disposonsDjibouti demeurant un point d’appui essentiel dans l’Est de l’Afrique », comme nous l’expliquait le colonel Leverrier. Nous avons rencontré lors de cette immersion l’ensemble des personnels des escadrons de chasse 1/33 et de transport 88 Larzac (voir notre post).

Djibouti est un terrain unique pour l’armée française. « Djibouti est un vaste camp d’entraînement que l’on ne retrouve pratiquement nulle part ailleurs », soulignait le général Philippe Montocchio, commandant des FFDJ (COMFOR). Les FFDJ constituant également un prépositionnement de forces pour les opérations extérieures, le COMFOR nous expliquait que les FFDJ entrent « dans l’équation au titre de réservoir de forces » dans le cadre de l’opération Chammal en Irak.

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