La finalité de ce contrat stratégique demeure incertaine.

Depuis plusieurs mois, la polémique bat son plein. Il s’agit pour la Turquie de se doter d’un nouveau système de missiles de défense aérienne. Les Etats-Unis étaient initialement pressenti pour remporter le contrat, la Turquie étant un pays membre de l’OTAN. Mais, la Turquie a changé de position face à une offre chinoise plus intéressante, selon les autorités turques. Le ministre turc de la Défense, Ismet Yilmaz, avait indiqué le mois dernier que la Chine avait formulé une offre que privilégiait désormais son pays.

Il y a quelques jours, la Chine a même confirmé avoir signé un accord de vente de son système FD-2000 en version export HQ-9 à destination de la Turquie. Le montant global du contrat est estimé à quatre milliards de dollars. Pour l’heure, les autorités turques ne confirment aucune vente finalisée avec les industriels chinois.

Les médias turcs affirment à ce titre aujourd’hui que la décision du gouvernement turc doit être prise par les élections législatives qui se tiennent dans le pays, le 7 juin. Autrement dit, la position officielle sera connue une fois la période électorale écoulée. Si la Turquie venait à signer un tel contrat avec la Chine, cela ne serait en tout cas pas sans poser de problème quant à l’intégration du système de défense aérienne turc qui serait produit par les industries chinoises dans le cadre des différentes interactions avec les pays alliés de l’Alliance Atlantique. Affaire à suivre.

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