Vu sur le web (Police Nationale) – UPIVC, 5 lettres au service de la justice, des victimes des attentats et de leurs familles

Extraits – Le 13 novembre 2015, à 21h20, Paris subit une vague d’attentats. Le 1er bilan humain est extrêmement lourd : 129 personnes décédées et plus de 200 personnes blessées. Mais qui sont ces victimes ? Quelles sont leurs familles ou proches ? Pour répondre à ces questions, la sous-direction de la police technique et scientifique (SDPTS) rappelle ses agents et active l’UPIVC, l’unité de police d’identification des victimes de catastrophe.

Le 14 novembre 2015, aux aurores, la commissaire de police, cheffe de l’UPIVC, briefe policiers et agents de la police technique et scientifique viennent d’obtenir la liste dressée par le quai d’Orsay qui recense les coordonnées téléphoniques de toutes les personnes ayant signalé qu’un de leurs proches censé avoir été sur les lieux des attentats, ne répond plus à leurs appels. Pour faire face à cette dimension internationale, la France a d’ailleurs sollicité le soutien opérationnel d’Interpol. Conscient de l’extrême difficulté de leurs tâches, chacun des membres prend ses fonctions. Certains intègrent l’unité ante mortem, d’autres l’unité post mortem.

L’unité ante mortem – Leur mission est délicate : appeler toutes les familles s’étant manifestées auprès du quai d’Orsay afin d’obtenir le plus de renseignements possibles sur la personne disparue. Pour les victimes de nationalité étrangère, ce sont les agents d’Interpol qui prennent le relais.

L’unité post mortem – Présents à l’Institut médico légal de Paris, ils assistent aux autopsies pratiquées par les médecins de l’institut et procèdent pour chacune des victimes à un “relevage médico légal”. Ils consignent par écrit tous les éléments physiques, comme les tâches de naissance, ou encore la présence d’un bandeau dans les cheveux, qui permettent d’individualiser la personne.

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Photo : © DGPN/SICoP