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Médévac : Retex d’Afghanistan

08/09/2011 – Etats-Unis –
Par Murielle Delaporte

Si le taux de survie des blessés de guerre continue de s’améliorer – il est de quatre-vingt quinze pour cent pour les forces armées américaines -, l’US Army espère sauver une partie des cinq pour cent restant en renforçant la formation du personnel médical en charge des blessés pendant les évacuations aériennes.

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“Vampires” francais et opérations combinées en Libye: un regard américain

5 septembre 2011 – Le groupe aéromobile (GAM) a permis la destruction d’environ quatre cent cinquante objectifs depuis le début du conflit, soit près de quatrevingt dix pour cent des frappes réalisées par les hélicoptères de la coalition dans son ensemble [1].  Le théâtre libyen est de fait le premier théâtre où un Bâtiment de Projection et Commandement (BPC) utilise autant d’hélicoptères en opérations, et la première fois que ces derniers assurent des frappes dans une telle configuration [2] : il s’agit en fait « du premier déploiement réel d’un groupement aéromobile à partir d’une plateforme maritime ». [3]

Ancien pilote de chasse américain, Ed Timperlake tire les premières leçons de l’expérience française par rapport à la posture des forces américaines, en analysant en un premier temps un reportage réalisé en juin dernier par la chaîne de télévision CNN à bord du Tonnerre. Pour lui, la stratégie opérationnelle française en Libye démontre la validité du tandem Chasseurs de nouvelle génération – hélicoptères de combat afin d’associer supériorité aérienne initiale et frappes de précision. Le concept d’opérations combinées que la France n’avait pas mis en œuvre en situation réelle depuis  Suez en 1956 [4] est considéré comme visionnaire par rapport aux menaces de demain par cet ancien du Vietnam, lequel met en garde contre le risque de retour en arrière de la doctrine du Pentagone en matière de combat aéronaval.


Par Ed Timperlake

Les frappes nocturnes des “Vampires” français
Lors d’un reportage réalisé en juin dernier,  CNN annonçait, depuis le pont d’envol du Bâtiment de Projection et Commandement (BPC)  français Tonnerre, qu’une fois la nuit tombée sur le ciel de Libye, les hélicoptères français partaient au combat. Déjà utilisé en Afghanistan, le Tigre fait partie du groupe aéromobile embarqué sur le BPC et opère également à partir des porte-hélicoptères de la Marine Nationale.

Alors que le soleil se couche sur la Méditerrannée, les hélicoptères d’appui décollent du BPC Tonnerre au large des côtes libyennes. Leurs missions consistent à délivrer des feux directs et efficaces contre les forces restées loyales à Kadhafi.


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2011
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Soutien du 14 juillet : demain, on prépare 2012

Par Romain Mielcarek, journaliste

14/07/2011 – « Le 14 juillet, c’est d’abord une opération. » Le gouverneur militaire de Paris, le général de corps d’armée Bruno Dary, insiste par ces mots sur l’ampleur organisationnelle du défilé militaire et de sa préparation. Et si c’est bien une opération, c’en est une d’envergure puisqu’elle nécessite le déploiement sur une période d’un mois de quelques 7 000 hommes, 300 véhicules et 84 aéronefs. Rien qu’en défilants. Car autour de ce dispositif, ce sont d’importants moyens de logistique et de soutien qui doivent être mis en place pour accueillir un tel dispositif au sein d’une région de l’hexagone où les implantations militaires s’avèrent chaque année plus réduites.

Le 14 juillet a lieu annuellement (hormis pendant la Seconde Guerre mondiale) depuis 1880, mais l’ampleur de cette revue d’armes présidentielle à laquelle nous sommes à présent habitués ne remonte qu’à la fin du siècle dernier. Cette longévité apporte aux organisateurs une véritable mémoire opérationnelle de l’événement qui permet année après année de corriger et d’améliorer son fonctionnement.


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2011NEWS

Forum Mer en Sécurité

Communiqué SNSM

08/06/2011 – Le Forum MER EN SECURITE a pour objectif  de sensibiliser tous les «  pratiquants » de la mer à la sécurité au large comme sur le littoral, et de déceler les axes de prévention à développer pour une approche plus sereine et responsable du nautisme et des loisirs maritimes

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2011NEWS

Résilience, Défense et Société

Par le Chef d’Escadron David DUBOIS / Armée de Terre

30/05/2011 –Tempêtes Lothar et Martin de décembre 1999 puis Klaus fin janvier 2009 (ravageant les forêts du sud-ouest de la France) ; tornade touchant la ville d’Hautmont et ses environs dans le nord début août 2008, Xynthia sur la façade atlantique en février 2010…

Autant de catastrophes naturelles qui ont replacé l’action de secours d’urgence des services publics au cœur des attentes des citoyens. D’autant que la récente tragédie japonaise a brusquement révélé que la population pouvait se retrouver seule et souvent démunie face à ses malheurs, tout riche, moderne et organisé que soit l’Etat nippon. Dans de telles circonstances et, plus généralement, en cas de crise majeure (non exclusivement d’origines naturelles), il apparaît que chacun doit être capable de bien réagir en complément – mais aussi parfois en s’y substituant temporairement – des forces de sécurité intérieure, des services de secours voire des forces armées appelées en renfort. L’enjeu est alors d’optimiser l’action de cette ressource humaine encore capable d’agir en situation post-traumatique. A priori peu nombreuse (elle exige un état physique et psychologique de bon niveau) et peu formée, elle ne doit en aucun cas aggraver la situation ou perturber l’intervention des services spécialisés.

Dans ce contexte, le citoyen français se trouve aujourd’hui à la croisée de deux tendances paradoxales. D’un côté, son attente envers un Etat fort, capable de régler tous ses problèmes sans qu’il ait lui-même à s’en soucier, est avérée. De l’autre, en réponse à des contraintes budgétaires de plus en plus pressantes sous la menace de crise financière, l’Etat est obligé de rationnaliser ses outils. Cela se traduit le plus souvent par des réductions d’effectifs et de moyens techniques.

In fine, le citoyen se retrouve malgré lui en première ligne, notamment en cas de crise de grande ampleur voire dans la situation extrême, mais caractéristique de « l’incertitude stratégique », d’une défense du territoire national.

Pour que la France reste apte à pouvoir faire face à une crise majeure sur le territoire national malgré la diminution du volume des forces de Défense, le citoyen, par le biais de solutions innovantes, doit réinvestir le champ de la res publica (lat. la chose publique).

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