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Le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) russe Vladivostok est de retour depuis hier soir dans le port de Saint-Nazaire.
Après une première série d’essais en mer avec des marins russes à bord depuis le 13 septembre, le futur premier porte-hélicoptères russe de conception française est revenu dans le port de Saint-Nazaire. Environ 250 marins russes étaient présents à bord du BPC pour commencer utiliser le bâtiment en conditions réelles.
D’après RIA Novosti, le BPC doit repartir demain matin avec la seconde partie de l’équipage russe qui doit être affecté à bord du BPC. Ce sont donc autant de marins russes qui doivent repartir en mer pour s’entraîner au cours des prochains jours.
Depuis que François Hollande a annoncé la suspension de cette livraison le 3 septembre dernier, cette affaire embarasse au plus haut point les autorités françaises. Le deuxième BPC Sébastopol est toujours en cours de construction dans les chantiers navals français. Le président de la République a précisé que la décision de livrer ou pas les BPC doit être prise à la fin du mois d’octobre. Notons que le salon Euronaval se tient à Paris du 27 au 31 octobre.
Les autorités russes ont ajouté de l’huile sur le feu aujourd’hui. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le vice premier ministre russe Dmitri Rogozine a indiqué à la presse russe que le BPC ne répondait pas aux attentes russes. Les BPC ne pourraient pas naviguer dans les eaux du grand nord russe, comme la mer de Barents par exemple. « A mon avis, nous pourrions nous passer de ce contrat », a-t-il même souligné. Ambiance…