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2012NEWS

Un pavillon français au salon brésilien de la sécurité Interseg

29/08/2012- Communiqué de Presse

Gicat

Dans le cadre de sa mission de promotion de l’offre française à l’export et de l’accompagnement des entreprises à l’international, le GICAT (Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres) et sa filiale le COGES ont organisé, avec le soutien d’Ubifrance, pour la première fois un pavillon France sur le salon brésilien de la sécurité Interseg, qui s’est tenu en juillet 2012 à Sao Paulo.


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2012NEWS

L’OCCAR dix ans après

25/03/2012 – FOCUS DU MOIS (AVRIL)

Point de situation sur l’OCCAR et perspectives

Par le Commandant (Air) Philippe LABOURDETTE, 19ème promotion de l’Ecole de guerre


L’OCCAR a aujourd’hui acquis un savoir-faire reconnu au niveau européen en matière de gestion de programmes d’armement grâce à une structure novatrice et des partenariats solides. Pour autant, elle ne bénéficiera du contexte actuel qui lui est propice qu’à condition de savoir évoluer pour répondre aux enjeux que sont la gestion du cycle complet de vie d’un matériel et une capacité décisionnelle renforcée, enjeux vis-à-vis desquels l’organisation a montré des limites sur le programme A400M.


Bien que l’acronyme soit français, l’OCCAR (Organisation Conjointe de Coopération en matière d’Armement) est une agence intergouvernementale dont le but est la gestion de programmes d’équipement de défense[1] en coopération. Mise involontairement sur le devant de la scène du fait de déboires du programme A400M, elle reste relativement méconnue. A l’heure des contractions des budgets européens de la défense et des coopérations nécessaires qui devraient en découler, il convient de se pencher sur cette structure, qui a fêté en 2011 ses dix années d’existence, et de réfléchir à son futur.

L’OCCAR a aujourd’hui acquis un savoir-faire reconnu, au niveau européen, en matière de gestion de programmes d’armement grâce à une structure novatrice et des partenariats solides. Pour autant, elle ne bénéficiera du contexte actuel qui lui est propice qu’à condition de savoir évoluer pour répondre aux enjeux que sont la gestion du cycle complet de vie d’un matériel et une capacité décisionnelle renforcée, enjeux vis-à-vis desquels l’organisation a montré des limites sur le programme A400M.

Après avoir rappelé son origine et ses caractéristiques, il sera étudié son positionnement par rapport aux autres acteurs, ses résultats pour finalement dessiner quelles sont ses perspectives et les défis qui y sont associés.

La montée en puissance d’une structure originale
L’OCCAR s’est imposée progressivement en Europe comme un acteur de référence pour la conduite des programmes d’armement en coopération tout en proposant un cadre souple, novateur et évolutif.

Issus d’une initiative franco-allemande, les principes fondateurs de l’OCCAR sont résumés dans la déclaration commune du sommet de Baden-Baden de 1995. Fondée sur la globalisation du juste retour sur plusieurs programmes et plusieurs années, sur la volonté de soutenir la BITD (Base Industrielle Technologique et de Défense) européenne plutôt que nationale, ainsi que sur une gestion au meilleur coût, l’agence est prévue pour conduire en coopération des programmes d’armement et mettre fin aux insuffisances des coopérations traditionnelles.

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Exercice Bold Alligator 2012

Vers de nouveaux ConOps amphibies interalliés ?
Par Murielle Delaporte

18 janvier 2012 – Du 24 janvier au 13 février, le BPC Mistral va participer à un exercice à dominante amphibie organisée par la Marine américaine et le Corps des Marines au large des côtes de Virginie et de Caroline du Nord.   Cet exercice initié voici trois ans est une première à plusieurs égards :

1.       Une participation internationale sans précédent

C’est la première fois que les Etats-Unis propose à leurs alliés non seulement de participer à un exercice de cette nature, mais d’être impliqués dès le départ dans le processus de planification : la France, partenaire historique et puissance navale traditionnelle, va ainsi rejoindre la flotte américaine dans les mêmes eaux, où voici plus de deux siècles, en 1781, l’Amiral de Grasse était venu en renfort au large de la Baie de la Chesapeake. Sa participation est la plus importante après celle des Etats-Unis (vingt mille personnes), avec six cent personnes à bord d’un Mistral au complet et commandé par le Capitaine de vaisseau Xavier Moreau :  « la France déploie un Task Group (groupe d’action) au sein de l’US Task Force (force d’action) constitué du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral embarquant l’état-major amphibie de la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR) et un groupement tactique du 21ème régiment d’infanterie de marine (RIMA). »  Au niveau matériel, on compte 80 véhicules (dont 23 VAB, 20 VBL, 3 AMX 10 RC, 1 EGAM, 23 camions, 15 petits véhicules) 6 hélicoptères (4 Puma et 2 Gazelle), ainsi qu’un ou deux escorteurs fictifs. Le Task Group francais est commande par le Capitaine de vaisseau Emmanuel Gué et le Groupement tactique terrestre est commandé par le Colonel Nicolas Jovanovic.

Mais la France n’est pas la seule nation étrangère à`participer à cet exercice : les Hollandais sont présents avec cent Korps Mariniers ; de fait c’est un officier de la Royal Netherlands Navy le Commandant  George Pastoor, qui est en charge de la planification et de l’intégration des alliés avec l’US Navy et l’USMC . Les Britanniques sont également présents dans les Etats-majors américains et contribuent à raison de cent Royal Marines, tandis que d’autres nations également représentées au sein des Etats-majors américains sont là davantage en qualité d’observateurs : c’est le cas de l’Italie, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle Zélande.

 

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