Crédits photos © EMA / ECPAD
Deux militaires français de la force Sangaris ont été blessés hier soir au cours d’accrochages contre des groupes armés jugés très hostiles, par l’état-major des armées qui a délivré cette information aujourd’hui à Paris. Cet affrontement s’est déroulé à Batangafo dans le nord du pays.
Quelques dizaines d’hommes armés ont pris à partie la force Sangaris dans la soirée. Les deux militaires français ont été blessés par balles. Ils ont été évacués à Bangui, leur jour ne sont pas en danger. Des Rafale et des hélicoptères français sont intervenus.
C’est précisément dans cette région où la tension est très vive depuis plusieurs jours. Lundi, les soldats français du GTIA de Boissieu ont repoussé une attaque d’une centaine de combattants de la Séléka (voir notre post). Une contre-offensive qui avait nécessité également l’intervention de deux hélicoptères venus de Bangui ainsi que de deux Rafale déployés depuis N’Djamena. Plusieurs dizaines d’hommes armés ont ainsi été tués dans cet accrochage, RFI a avancé un bilan de 50 hommes de la Séléka et de deux militaires africains de la MISCA décédés dans les échanges de tirs.
Batangafo est une zone sous contrôle des Séléka musulmans. Ce secteur fait régulièrement l’objet d’affrontements entre les Séléka et les Anti-Balaka. Ces derniers sont principalement implantés dans le sud et l’ouest du pays.