Désengagement et soutien : comment conciliez-vous deux missions aux exigences en apparence contradictoires ?
Nous sommes toujours en phase opérationnelle, donc le retrait se fait en parallèle : nous passons quatre-vingt-dix pour cent de notre temps en réparation et visites des matériels, de façon à ce que le matériel soit prêt à partir à tout moment. Nous faisons le NTI1 et une partie du NTI2 pour les véhicules et leur environnement, mais les gros sous-ensembles ou les véhicules ayant un problème de carrosserie redescendent sur Warehouse. Nous disposons d’ateliers dédiés : une section Trans s’occupe des brouilleurs et nous avons un atelier APC, un atelier AGC, un atelier OSAN (optique) et un atelier NBC. Nous comptons trente et un personnels, dont deux sont détachés du BATLOG de Warehouse : l’un pour s’occuper des AMX10 RC et un tourelliste Caesar rattaché ponctuellement au département artillerie. Notre parc comprend près de deux cent trente véhicules à soutenir, dont une centaine de VAB (avec toutes les configurations possibles), quatre AMX RC, quatre VBCI, des drones, des Caesar, des trans, des radars. En ce qui concerne les drones SDTI, très utiles pour reconnaître la zone, nous assurons le soutien du matériel nécessaire à leur utilisation, en l’occurrence des porteurs classiques (la maintenance des parachutes est assurée à Warehouse). En ce qui concerne nos activités de soutien, nous devons veiller à l’usure des pièces dans la mesure où le matériel souffre plus en terrain accidenté : la configuration du terrain est en effet un vrai problème pour la carrosserie, mais aussi pour les transmissions et les suspensions en particulier.
Depuis sa création en 2006, la FOB Tora a-t-elle beaucoup évolué au niveau de ses infrastructures et de ses activités de MCO ?
Tout s’est, en fait, construit petit à petit. En 2009, nous avions une troisième tente Bachman. Nous sommes quatre cent cinquante personnes sur Tora. Le ratio maintenanciers est bien dimensionné, tandis que l’acheminement des pièces détachées est toujours prioritaire. Nous avons généralement un stock avancé, ce qui nous permet d’avoir un ou deux temps d’avance : ce stock avancé s’est fait au fil des années, de façon à ce que les pièces les plus consommées soient toujours présentes sur la FOB. Nous n’avons jamais eu de difficulté. Nous avons bénéficié d’une excellente réactivité de la part de la métropole.
Désengagement et soutien : comment conciliez-vous deux missions aux exigences en apparence contradictoires ?
Nous sommes toujours en phase opérationnelle, donc le retrait se fait en parallèle : nous passons quatre-vingt-dix pour cent de notre temps en réparation et visites des matériels, de façon à ce que le matériel soit prêt à partir à tout moment. Nous faisons le NTI1 et une partie du NTI2 pour les véhicules et leur environnement, mais les gros sous-ensembles ou les véhicules ayant un problème de carrosserie redescendent sur Warehouse. Nous disposons d’ateliers dédiés : une section Trans s’occupe des brouilleurs et nous avons un atelier APC, un atelier AGC, un atelier OSAN (optique) et un atelier NBC. Nous comptons trente et un personnels, dont deux sont détachés du BATLOG de Warehouse : l’un pour s’occuper des AMX10 RC et un tourelliste Caesar rattaché ponctuellement au département artillerie. Notre parc comprend près de deux cent trente véhicules à soutenir, dont une centaine de VAB (avec toutes les configurations possibles), quatre AMX RC, quatre VBCI, des drones, des Caesar, des trans, des radars. En ce qui concerne les drones SDTI, très utiles pour reconnaître la zone, nous assurons le soutien du matériel nécessaire à leur utilisation, en l’occurrence des porteurs classiques (la maintenance des parachutes est assurée à Warehouse). En ce qui concerne nos activités de soutien, nous devons veiller à l’usure des pièces dans la mesure où le matériel souffre plus en terrain accidenté : la configuration du terrain est en effet un vrai problème pour la carrosserie, mais aussi pour les transmissions et les suspensions en particulier.
Depuis sa création en 2006, la FOB Tora a-t-elle beaucoup évolué au niveau de ses infrastructures et de ses activités de MCO ?
Tout s’est, en fait, construit petit à petit. En 2009, nous avions une troisième tente Bachman. Nous sommes quatre cent cinquante personnes sur Tora. Le ratio maintenanciers est bien dimensionné, tandis que l’acheminement des pièces détachées est toujours prioritaire. Nous avons généralement un stock avancé, ce qui nous permet d’avoir un ou deux temps d’avance : ce stock avancé s’est fait au fil des années, de façon à ce que les pièces les plus consommées soient toujours présentes sur la FOB. Nous n’avons jamais eu de difficulté. Nous avons bénéficié d’une excellente réactivité de la part de la métropole.
Crédits photos © Adjudant Gilles Gesquière, Sirpa Terre, Afghanistan, 25 janvier 2012