Crédits photos © GIGN
Les 40 ans du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) seront marqués par une cérémonie, mercredi 25 juin, à Satory en présence du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Après une cérémonie militaire, une démonstration dynamique sera réalisée pour démontrer les capacités d’intervention de l’unité d’élite de la Gendarmerie nationale. Le ministre sera accueilli par le patron du GIGN, le général Thierry Orosco, ainsi que le général Denis Favier, directeur de la Gendarmerie et ancien commandant de l’unité.
Officiellement crée le 1er mars 1974, le GIGN fait figure aujourd’hui d’unité de référence aussi bien en matière d’intervention, de contre-terrorisme, de recherche de personnes ou encore de sécurité/protection en France comme à l’étranger. Composé d’un peu moins de 400 gendarmes, l’unité compte aujourd’hui 18 femmes dont 6 sont réparties au sein des Forces Observation/Recherche, Sécurité/Protection et Appui opérationnel. Autres chiffres, en 40 ans, le GIGN a libéré 600 otages. Rien qu’en 2013, 153 interventions ont été effectué par les opérationnels de l’unité.
Le général Thierry Orosco a participé cette semaine à un premier tchat #GIGNLive avec les internautes via le compte Twitter de la Gendarmerie. Il a notamment souligné que le GIGN « a l’effectif adapté » mais que « le budget du GIGN s’est réduit mais de manière moins importante que pour d’autres unités car la priorité reste à l’opérationnel ». Précisant également sur les dossiers d’objectifs planifiés par le Groupe que « l’attaque du Westagte à Nairobi nous a poussé à développer un nouveau concept de réponse à ce type de tuerie planifiée ». Anticiper et s’adapter telle pourrait être aussi la devise du GIGN.
Vidéo de présentation du GIGN :