Crédits photos © EMA / ECPAD
L’état-major des armées a indiqué ce soir que des combats ont opposé dans la journée des militaires français à des hommes armés dont l’appartenance, à la Séléka ou aux Anti-Balaka, par exemple, n’a pas été précisé.
Ces affrontements se sont produits dans la région de Batangafo au nord-est de Bossangoa. La force Sangaris a été prise à partie au cours d’une mission de reconnaissance. Un groupe d’une centaine de combattants lourdement armés a ouvert le feu sur les soldats français, toujours d’après cette même source. Une patrouille de Rafale de l’armée de l’air, basés à N’Djamena, ainsi que des hélicoptères de l’ALAT, situés à Bangui, ont dû intervenir pour désengager les militaires pris sous le feu. Aucun blessé n’a été à déplorer du côté de la force française. L’EMA a précisé que cette patrouille de reconnaissance intervenait à la suite d’affrontements qui se sont déjà produits dans ce même secteur entre des Séléka et des Anti-Balaka, il y a quelques jours.
Le dernier violent affrontement remontait au 5 mai dernier à hauteur de la localité de Boguila, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Batangafo. Comme cela a pu être le cas aujourd’hui, les militaires français avaient alors ouvert le feu avec tout ce dont ils disposaient : missiles MILAN, mitrailleuses (7,62mm ou 12,7mm), mortiers, ainsi qu’un appui aérien déployé depuis le Tchad.
Dans l’ouest du pays, le GTIA de Boissieu est notamment chargé de sécuriser la route logistique permettant d’acheminer du fret venu du Cameroun. La réouverture de cette route commerciale était également primordiale pour que la vie reprenne son cours normal à Bangui. Environ 2000 soldats français sont toujours déployés en Centrafrique.