Crédits photos © EMA / ECPAD
Les chasseurs français ont bombardé des positions islamistes en Irak au cours de la nuit dernière.
L’état-major armées a dévoilé ce matin la tenue d’une opération aérienne pendant la nuit dernière dans le nord de l’Irak. La mission s’est déroulée en coordination avec la coalition, réunie autour des Etats-Unis, permettant de créer « une brèche dans le système défensif des terroristes au niveau de la ligne de front entre les forces irakiennes et les combattants du groupe autoproclamé Daech », d’après l’EMA.
C’est à 4h30 du matin, heure de Paris, que les deux Rafale engagés dans cette opération sont entrés en action. Ils étaient chacun armés de quatre bombes AASM, mais on ignore si le tir des quatre bombes a été nécessaire pour remplir cet objectif.
Neuf Rafale, un ravitailleur et un Atlantique 2 sont basés aux Emirats Arabes Unis. Pendant trois semaines, un Awacs a mené des missions C2, l’aéronef est rentré depuis à Avord. En mer, la frégate Jean Bart a été intégrée à l’état-major du porte avions américain USS Carl Vinson dans le Golfe Persique.
La France va désormais accroître son engagement militaire dans le cadre des opérations aériennes en Irak qui s’inscrivent dans la durée. Ce renforcement français a été confirmé ce matin par le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, sans apporter de précisions sur le chiffre de six Mirage 2000 avancés par voie de presse et pouvant être déployés depuis la Jordanie. Ce déploiement en cours de préparation pourrait être effectif dans les prochains jours ou les prochaines semaines après l’installation des structures nécessaires à l’arrivée des chasseurs français. A terme, la question du déploiement de drones français en Irak se pose, alors que la flotte de drones Reaper doit également croître prochainement (voir le post de notre confrère Michel Cabirol sur La Tribune).