(Source: Revue de la défense nationale – Frédéric-Yves Gagnon) –  La Force expéditionnaire conjointe franco-britannique (CJEF) : force opérationnelle et vecteur d’ambitions communes 
La force conjointe franco-britannique (CJEF) est désormais opérationnelle après plusieurs phases de montée en puissance. L’interopérabilité y est un élément central et englobe de nombreux aspects. Cet outil ne doit cependant pas rester figé et doit poursuivre sa maturation, notamment dans le champ logistique et des chaînes de commandement. (…)

La traduction militaire d’une ambition politique forte

La coopération entre les forces armées françaises et britanniques n’est pas récente. Toutefois, elle a connu depuis 2010 une accélération notable dont les traités de Lancaster House constituent le socle. Le Royaume-Uni et la France sont les deux plus grandes puissances européennes en matière de défense. Dotées de forces de dissuasion nucléaire indépendantes et d’un éventail complet de forces armées, elles sont en mesure de se déployer et d’opérer, seules ou avec leurs alliés et partenaires, dans le monde entier sur terre, à la mer, dans les airs et, de plus en plus, dans le cyberespace. Des niveaux sans précédent d’intégration entre les forces armées ont été mis en place et des mesures permettant d’accroître encore les capacités communes en matière d’interopérabilité ont été progressivement décidées, au service de nos intérêts communs. Il n’existe pas de situation dans lesquelles les intérêts vitaux de l’un des deux pays puissent être menacés sans que les intérêts vitaux de l’autre ne le soient également. (…)

 

Pour lire l’article en entier >>> Revue n° 834 Novembre 2020 – p. 34-37 (www.defnat.com)

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