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Alors que la France fait l’objet de nombreuses critiques depuis le début de la crise ukrainienne concernant la vente de 2 porte-hélicoptères Mistral à la Russie notamment de la part des autorités britanniques et américaines, la Grande-Bretagne poursuit elle aussi ses exportations d’armement à destination de l’armée russe.
Tel que l’a indiqué aujourd’hui la BBC citant des données officielles du comité britannique de contrôle des exportations, Londres compte ainsi vendre pour 132 millions de livres, soit 225 millions d’euros, de matériels de guerre auprès de Moscou. La Grande-Bretagne a bien voté différentes sanctions depuis le début de la crise ukrainienne, 31 licences ont ainsi été interdites à destination de la Russie. Mais une large partie, 251 exactement, restent autorisées par le gouvernement britannique.
Les matériels toujours autorisés à la vente concernent des fusils à lunette, des jumelles de vision nocturne, des composants de missiles air-air, des batteries anti-aériennes, des hélicoptères de combat ou encore des roquettes. Autant de moyens dont certains s’inquiètent qu’ils pourraient être livrés aux combattants russophones agissant dans l’est de l’Ukraine directement approvisionnés par les forces russes.
Le gouvernement britannique s’est défendu d’exporter des armes qui pourraient être potentiellement par la suite utilisées par les séparatistes pro-russes. Après le crash du MH 17, l’Union Européenne pourrait voter d’ici peu de nouvelles sanctions économiques envers la Russie incluant de nouvelles restrictions sur les exportations d’armement.