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Le secrétaire d’État chargé des Anciens combattants et de la Mémoire, Kader Arif, était en visite aujourd’hui à Abuja, la capitale du Nigéria. A cette occasion, il a réaffirmé la détermination de la France à lutter contre Boko Haram.
Une conférence pour la sécurité au Nigéria se déroulait dans ce pays morcelé par les actions terroristes de la secte Boko Haram. Cette conférence ministérielle de suivi du sommet de Paris regroupait également plusieurs pays africains dont le Cameroun, le Niger et le Tchad. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis étaient également représentés à Abuja. D’autres pays comme le Canada et la Chine se sont dit prêts à participer à cet effort international.
Kader Arif a ainsi relayé la position de la France qui participe à « l’élaboration d’une réponse conjointe à la menace que la secte Boko Haram fait peser sur l’ensemble de la région bordant le lac Tchad ». La France est au premier plan d’un dispositif militaire réactif pouvant intervenir contre Boko Haram. Depuis le 1er août 2014, l’opération Barkhane rassemble effectivement toutes les forces françaises prépositionnées en Afrique sous un même commandement opérationnel.
Du Mali à Djibouti en passant par le Gabon, les forces françaises disposent d’un outil efficace pour conduire des actions terrestres ou aériennes dans des délais très restreints. Des Rafale ont été survolés au cours de ces derniers mois le nord du Nigéria pour localiser les positions des islamistes de Boko Haram soupçonnés de détenir plusieurs dizaines d’enfants enlevés dans le sud du pays.
