(source: Les Echos)
A l’heure où les discussions sur la future loi de programmation militaire (LPM) battent leur plein, la question du maintien en condition d’opérations du matériel existant de la défense, tant dans l’aéronautique que dans le terrestre ou le naval, joue un rôle fondamental pour redonner aux armées des marges de manoeuvre. Tout gain d’efficacité sera bienvenu. Car le paradoxe de la prochaine LPM 2019-2025 est de s’inscrire dans un budget en croissance sans pour autant répondre facilement aux besoins de modernisation exprimés par les armées.
Effort de transparence sur les Opex
Le président a promis de porter le budget de la défense à 2 % du PIB d’ici à 2025, avec une augmentation régulière des moyens de 1,7 milliard d’euros par an jusqu’en 2022. Pour autant, cette montée en puissance s’inscrit aussi dans un effort de transparence budgétaire. Il s’agit d’inclure dans le budget de la défense les dépenses liées aux opérations extérieures (Opex), auparavant réparties en fin d’année entre les différents ministères au nom de la solidarité interministérielle.
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