Entretien avec le Colonel Phelbon, chef du Centre de planification et de gestion de crise de la Gendarmerie ationale
Dans la vidéo ci-dessous réalisée lors du Sommet du G8 à Deauville en mai 2011, le Colonel Phelbon nous explique les origines et l’évolution récente de l’ancien Etat major projectable de gestion de crise de la Gendarmerie nationale.
Crédit photo : Olivier Azpitarte, Deauville, mai 2011
Cet Etat-major est en effet devenu le Centre de planification et de gestion de crise en août 2010, afin de prendre en compte les missions de planification centrale et de montée en puissance en termes d’effectifs destinées à faire face aux différents types de missions qui lui sont assignés. Ces missions incluent ainsi la planification et la conduite des opérations dans le cadre de grands évènements tels que le Sommet de l’OTAN à Strasbourg ou le G8.
De fait, le Sommet de Strasbourg fut l’occasion d’un RETEX mettant en avant des possibilitités d’amélioration au niveau ergonomique et fonctionnel. L’organisation de la sale opérationnelle au G8 a tenu compte de ces retours d’expérience pour dissocier la partie conduit des operations et la partie opérationnelle.
Crédit photo : Olivier Azpitarte, Deauville, mai 2011
«Tout commence par la logistique, tout finit par la logistique. »
Pour le Colonel Phelbon, tout commence et finit par la logistique, d’où la nécessité de planifier des mois à l’avance de telles missions, afin d’anticiper les besoins en hôtellerie, réparation de véhicules, alimentation en carburant, etc.
Dans le cas du G8, celle-ci fut menée en amont quatre mois avant le Sommet en liaison avec la région de Basse-Normandie, de façon à assurer le déploiement de plus de 4600 gendarmes et divers matériels dont 8 hélicoptères. A noter un effort particulier en matière de communication et d’informatique avec la mise à disposition de trois réseaux : Rubis, Corail et Topaze. Topaze est un réseau projetable de circonstance qui dans le cas du G8 a fonctionné en parfaite interconnection avec la Police nationale.
Crédit vidéo : Olivier Azpitarte, Deauville, mai 2011
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Références complémentaires