Crédits photos © Vaylon

Le matériel a en tout cas été testé par les unités du COS sur la base aérienne de Brétigny sur Orge, comme on peut le voir sur la vidéo en cliquant ici. Exposé à Eurosatory, le Pégase est à la fois un buggy et un ULM. C’est ce double emploi à terre et dans les airs qui en fait sa spécificité. 

Pégase qui est encore un prototype a été construit l’année dernière. Après avoir mené une patrouille sur terre, il est en mesure de prendre les airs pour une infiltration ou une exfiltration, deux phases délicates dans l’emploi des Forces Spéciales. Une fois en vol, un moteur de 200 CV prend le relais. Il peut supporter une charge maximale de 250kg au décollage et il peut évoluer à une vitesse de 80km/h à une altitude de 3000 mètres maximum. Son bruit de tondeuse à gazon peut être aussi un avantage, en comparaison à un hélicoptère. L’emport est toutefois plus limité.

La DGA a apporté un financement au projet à hauteur de 200 000€. Son prix d’achat pourrait être d’environ 100 000€. D’autres essais doivent être menés avec les militaires français d’ici l’année prochaine. Mais, le fondateur de Vaylon, Jérôme Dauffy, a déclaré à nos confrères de Defense News que des négociations étaient en cours pour signer un accord afin que le Pégase entre en phase de production. Cet accord pourraient intervenir avant la fin de ce mois selon cette même source.