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A compter d’aujourd’hui, l’opération Serval au Mali est remplacée par l’opération sahélienne Barkhane. La France montre ainsi qu’elle poursuit ses actions antiterroristes dans toute la bande sahélo-sahélienne.
Barkhane, c’est 3000 militaires français, 200 véhicules logistiques, 20 hélicoptères, 6 avions de chasse, 200 véhicules blindés (VAB, VBCI), 10 avions de transport tactiques et stratégiques et 3 drones répartis entre le Mali, le Niger, le Tchad, Djibouti, la Côte-d’Ivoire ou encore au Sénégal. L’armée française continue à marquer son implantation dans des zones suceptibles d’être réinvestis par les groupes terroristes. De l’Adrar des Ifoghas à la frontière mauritanienne en passant par la capitale tchadienne, la France tient à montrer que ses soldats français veilleront au grain.
Un important Groupement de Forces Spéciales (GFS), basé dans le nord du Burkina Faso, poursuit quant à lui ses opérations spéciales de renseignemenet et parfois de capture de High Value Target (HVT), comme les hommes du COS l’ont fait dans le nord du Mali ces derniers jours. Leur travail de suivi des mouvements terroristes reste lui toujours aussi intense du sud libyen jusqu’au Nigeria.
Au Mali, les opérations se poursuivent dans un contexte où quelques centaines de soldats français ont été mobilisés pour assurer la sécurité du site du crash du vol AH5017 qui s’était écrasé à proximité de Gossi, dans la région de Gao. Au moins un millier de militaires devraient ainsi in fine rester prépositionnés dans le nord du pays pour parer à toute incursion djihadiste. Les islamistes qui ont récemment démontré qu’ils n’avaient pas quitté le Mali, en réalisant une première attaque suicide kamikaze à l’aide d’un véhicule tuant un légionnaire français (voir notre post).