Crédits photos © EMA / Armée de l’air (Archives)

Une nouvelle frappe a été conduite au cours de la nuit dernière.

Les Rafale ont fait parler une nouvelle fois la poudre dans la nuit de vendredi à samedi. Cette mission planifiée visait à détruire un camp d’entraînement utilisé par des djihadistes à proximité de Mossoul. Quatres bombes AASM ont été tiré par les deux Rafale engagés dans cette opération nocturne. Plusieurs bâtiments à l’intérieur de ce camp ont ainsi été détruits.

Les bombes AASM disposent d’une portée de tir plus importante que les GBU-12, elle est environ de 50 kilomètres contre une dizaine de kilomètres pour les GBU. Un Rafale peut emporter avec lui en principe jusqu’à six bombes AASM. La bombe peut corriger sa trajectoire après avoir été tiré grâce à son GPS à guidage inertiel et ses ailettes mobiles. En comptant les coûts de développement, une bombe AASM coûterait à l’unité environ 200 000 euros.

Parallèlement, l’US Central Command a lui aussi annoncé avoir mené 22 frappes entre hier et aujourd’hui en Irak. Ces opérations ont permis une fois encore dans le secteur de Mossoul et de Falloujah de bombarder des bâtiments et des positions mobiles appartenant aux djihadistes. Des drones type Reaper et des bombardiers type B-1B ont participé à cette mission. En Syrie, les opérations se sont également poursuivies au cours de ces dernières heures permettant de détruire notamment un poste d’artillerie djihadiste autour de Kobané.

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