Crédits photos © Marine nationale / Archives

La Direction générale de l’armement (DGA) présente « Topside intégré » sur le stand du ministère de la Défense au salon Euronaval.

Parmi les matériels exposés sur le stand du ministère de la Défense retrouve-t-on le « Topside intégré ». Il s’agit d’un nouvel équipement de regroupement des différents moyens de communication et de brouillage à bord d’un bâtiment de la marine nationale.

« Les études ont été initiées par la DGA et DCNS en 2012, elles doivent se terminer en 2017 », explique le capitaine de frégate Alain B., responsable du projet Topside à l’UM Naval de la DGA.  Cette architecture physique et fonctionnelle des superstructures d’un bâtiment de combat permet une répartition optimale de ses senseurs, de ses équipements de transmission et de ses brouilleurs. «Ces moyens regroupés autour de Topside peuvent être aussi bien des radars de veille, des radars de poursuite, des radars de navigation, des moyens de guerre électronique, des moyens de communication en UHF et VHF ou encore la liaison Syracuse », précise-t-on à la DGA.

Les matériaux de Topside peuvent être en carbone et en composite pour éviter que des champs rayonnent entre les structures. Topside n’est encore qu’un projet mais « selon le niveau de maturité atteint, on pourra décider de faire des compléments d’étude ». Le Topside est destiné prioritairement aux bâtiments de premier rang de 4000 et 6000 tonnes, les FREMM pèsent, par exemple, 6000 tonnes. Il s’agit de deux types de bâtiments différents utilisés comme cas d’école dans le cadre de la mise en simulation de Topside sur des bâtiments de la marine nationale.