(source: La Tribune)

Une loi de programmation militaire de cohérence, à défaut d’être disruptive. En dépit des crédits supplémentaires dans la prochaine Loi de programmation militaire (+ 9,8 milliards d’euros entre 2019-2025), ce ne sera pas pour autant la fête dans les armées. Ni d’ailleurs au sein du gouvernement et de l’Élysée, qui avaient très envie de dépenser dans des nouveaux programmes technologiques (drones, cyber, robots…). Et communiquer dans la foulée tous azimuts. Il n’en sera rien ou presque au final.

Tous ces crédits supplémentaires vont être en très grande partie absorbés par le renouvellement des matériels, dont les deux composantes de la dissuasion nucléaire, et la remise à niveau des infrastructures, qui sont souvent dans un état lamentable. Des priorités fléchées depuis de longs mois déjà par les armées et difficiles à ne pas satisfaire. Cette situation a beaucoup irrité le gouvernement et provoqué quelques tensions et de la méfiance vis-à-vis des armées.

Sur les investissements, le ministère va accélérer les livraisons du programme Scorpion, des avions-ravitailleurs (MRTT) et des pétroliers ravitailleurs à double coque. Mais, en même temps, plusieurs programmes ont dû être décalés dans le temps. En particulier, le programme HIL(Hélicoptère Interarmées Léger), dont une première commande d’une dizaine d’appareils doit être notifiée en 2022 pour une livraison à partir de 2028.

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Image MRTT d’Airbus Airbus DS telle que reproduite sur le site: https://www.challenges.fr/transports-et-defense/l-a330-mrtt-d-airbus-cauchemar-de-boeing-dans-la-defense_72455