(source: Les Echos)
Le chef de l’Etat va se rendre durant toute la semaine sur les lieux emblématiques de la Grande Guerre à l’occasion du centenaire de l’armistice.
Il veut marquer les esprits. Pas moins de deux régions – le Grand Est et les Hauts-de-France -, de onze départements et de quinze étapes sur une semaine sont au menu du déplacement qu’entame dimanche le chef de l’Etat à Strasbourg. L’« itinérance » d’Emmanuel Macron pour le centenaire de l’Armistice de 1918 revêt une dimension particulière : jamais depuis le Général de Gaulle un président de la République n’est parti aussi longtemps pour un déplacement officiel en province sans repasser par Paris. Ce déplacement constitue le point d’orgue des multiples commémorations de la Grande Guerre qui, placées sous l’égide de la Mission du Centenaire, ont débuté en 2014, sous le précédent quinquennat. La Mission du Centenaire a labellisé quelque 6.500 projets (expositions, spectacles…).
Au-dessus des querelles politiques
Parmi les propositions de déplacement qui lui ont été faites dès son arrivée à l’Elysée, « Emmanuel Macron a choisi la durée la plus longue car il voulait marquer l’événement au titre de la mémoire et aussi au titre du présent », souligne Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées. Si aujourd’hui, les relations sont plus que fraîches entre Emmanuel Macron et son prédécesseur François Hollande, la commémoration de la Première Guerre mondiale se veut au-dessus des querelles politiques. « Il n’y a pas de rupture avec les anciens présidents de la République mais une continuité dans le travail de mémoire », rappelle l’Elysée.
« Nos ancêtres les Poilus »
Emmanuel Macron débute son périple ce dimanche soir par un concert donné à la cathédrale de Strasbourg en présence du président allemand, Franck-Walter Steinmeyer. Il se rendra ce lundi à Morhange, première grande bataille de 1914 et défaite cuisante de la France, avant d’enchaîner avec Verdun, la Flamengrie… « La philosophie de l’itinérance est d’aller à la rencontre de nos ancêtres les Poilus », explique l’Elysée, qui pointe la volonté présidentielle d’aller dans des lieux de mémoire où aucun président de la République n’est jamais allé depuis 1918.
Photographie telle que reproduite sur le site: https://www.loire-atlantique.fr/jcms/services/culture-patrimoine/actualite-les-poilus-de-14-18-a-l-honneur-fr-t1_16926