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Des militaires français de la force Sangaris ont été pris à partie hier dans le quartier PK5 de la capitale centrafricaine. Lors de ces différentes affrontements, trois français ont été blessés.
L’état-major des armées a officialisé aujourd’hui un bilan incertain qui dénombrait davantage de blessés hier soir. Au cours d’une patrouille, des éléments français ont été violemment pris à partie par des manifestants hostiles à la force française. L’accrochage a duré près de cinq heures dans la capitale où la sécurité reste difficile à assurer aussi bien pour la force Sangaris, la force européenne EUFOR ainsi que les forces de sécurité centrafricaines. Au moins un hélicoptère Puma est intervenu pour apporter des renforts venus du camp de M’Poko. Parmi les trois soldats français, deux d’entre eux ont été rapatriés dans un hôpital militaire parisien.
Le dernier violent accrochage en dehors de Bangui remonte au 4 août dernier (voir notre post). Durant plusieurs heures, les soldats français avaient alors dû affronter plusieurs dizaines d’hommes armés décidés à en découdre avec l’armée française. Des avions Rafale étaient alors intervenus.