Par Jean-Marc Tanguy



Source : configuration du laboratoire de lutte contre les IED telle qu'envisagée en décembre 2010, http://rpfrance.eu

 


2 novembre 2011 – C’était une promesse française, soutenue par un million d’euros provenant de l’agence européenne de défense (AED). Mi-septembre, un laboratoire de lutte contre les IED a été mis en place sous le pilotage de la France, à Kaboul. Cinq autres avaient déjà été mis en place sous le commandement de la Task Force Paladin (américaine) : à Mazar-e-Sharif, Herat, Kandahar, en Helmand et à Bagram (avec la participation d’un gendarme français).

Ce nouveau laboratoire, qui illustre une nouvelle forme de coopération entre l’UE et l’OTAN, mobilise quinze spécialistes français, néerlandais, polonais, espagnol et américain. La France fournit un gendarme spécialiste des analyses criminelles (technicien d’identification criminelle ou TIC), un lieutenant du 2e régiment de défense NBC et un aviateur spécialiste des prises de vues.

Neuf cent civils afghans auraient été tués en Afghanistan cette année du fait des IED, dont quatre cent quarante au cours des six premiers mois de 2011, selon l’état-major des armées, à Paris. Du côté des soldats de l’ISAF, trois cent soixante soixante dix soldats ont été tués par IED en 2010, et deux cent en 2011, ce qui représente soixante pour cent des opérations. La France reste relativement préservée de cette menace.


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