Notre monde est-il au bord du gouffre ?
Un colloque portera sur ce sujet à l’Assemblée nationale, lundi 8 décembre.
Un colloque portera sur ce sujet à l’Assemblée nationale, lundi 8 décembre.
La Twittosphère Défense s’élargit un peu plus.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va recevoir les sportifs blessés de la Défense qui ont participé aux Invictus Games.
D’ici la fin de cette année, le coût des opérations extérieures de l’armée française doit s’élève environ à 1,1 milliard d’euros.
Le gouvernement néerlandais a décidé d’accroître les crédits alloués à son armée, inversant ainsi 24 années de baisse de budget militaire.
Le cabinet d’étude Deloitte définit dans une nouvelle analyse les tendances de l’industrie aéronautique et de défense.
Par le Chef d’Escadron David DUBOIS / Armée de Terre
30/05/2011 –Tempêtes Lothar et Martin de décembre 1999 puis Klaus fin janvier 2009 (ravageant les forêts du sud-ouest de la France) ; tornade touchant la ville d’Hautmont et ses environs dans le nord début août 2008, Xynthia sur la façade atlantique en février 2010…
Autant de catastrophes naturelles qui ont replacé l’action de secours d’urgence des services publics au cœur des attentes des citoyens. D’autant que la récente tragédie japonaise a brusquement révélé que la population pouvait se retrouver seule et souvent démunie face à ses malheurs, tout riche, moderne et organisé que soit l’Etat nippon. Dans de telles circonstances et, plus généralement, en cas de crise majeure (non exclusivement d’origines naturelles), il apparaît que chacun doit être capable de bien réagir en complément – mais aussi parfois en s’y substituant temporairement – des forces de sécurité intérieure, des services de secours voire des forces armées appelées en renfort. L’enjeu est alors d’optimiser l’action de cette ressource humaine encore capable d’agir en situation post-traumatique. A priori peu nombreuse (elle exige un état physique et psychologique de bon niveau) et peu formée, elle ne doit en aucun cas aggraver la situation ou perturber l’intervention des services spécialisés.
Dans ce contexte, le citoyen français se trouve aujourd’hui à la croisée de deux tendances paradoxales. D’un côté, son attente envers un Etat fort, capable de régler tous ses problèmes sans qu’il ait lui-même à s’en soucier, est avérée. De l’autre, en réponse à des contraintes budgétaires de plus en plus pressantes sous la menace de crise financière, l’Etat est obligé de rationnaliser ses outils. Cela se traduit le plus souvent par des réductions d’effectifs et de moyens techniques.
In fine, le citoyen se retrouve malgré lui en première ligne, notamment en cas de crise de grande ampleur voire dans la situation extrême, mais caractéristique de « l’incertitude stratégique », d’une défense du territoire national.
Pour que la France reste apte à pouvoir faire face à une crise majeure sur le territoire national malgré la diminution du volume des forces de Défense, le citoyen, par le biais de solutions innovantes, doit réinvestir le champ de la res publica (lat. la chose publique).
[slidepress gallery=’diaporama-super-frelon’] Crédits photos : dernier vol du Super Frelon, Sandra Chenu-Godefroy, 30 avril 2010, BAN de Lanvéoc-Poulmic