Crédits photos © Elysée

En visite la semaine dernière en Afrique, le président de la République François Hollande s’est adressé samedi devant les militaires français stationnés sur la camp Kossei à N’Djamena, au Tchad, en présence notamment du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et de son chef d’état-major particulier le général Benoît Puga.

Le Chef des Armées a notamment souligné l’importance des bases de prépositionnement sur le terrain africain, clef de voûte d’un dispositif désormais réarticulé avec le déclenchement de l’opération Barkhane. « Nous voulons redéfinir la mission. De quoi avons-nous besoin, de renseignement, de transport, d’appui aérien, également de pouvoir déclencher des actions ciblées et c’est ce que vous êtes prêts à faire, ici, à Ndjamena, comme à Abéché, comme à Faya-Largeau », a estimé François Hollande. Ces capacités étant déjà importantes pour déclencher des opérations de renseignement et d’action aussi bien au Mali, aux portes de la Libye, au Nigeria ou jusqu’en Somalie.

A Niamey, le président de la République s’est vu montrer l’usage faits des drones de l’armée de l’air constatant la différence de qualité d’images entre les Harfang et les Reaper. Un bon moyen de faire comprendre au Chef des Armées que les aviateurs attendent avec envie les prochains Reaper. « J’ai observé deux modèles de drones, un modèle ou l’on ne voyait pas grand-chose, et un modèle avec lequel on voyait très bien. Donc, la tentation était quand même de choisir le modèle où on voyait très bien. Sur le plan budgétaire, cela coûte sans doute un peu plus cher, mais c’est plus efficace. Mais en même temps, je ne veux pas dire que le premier modèle ne nous est pas utile et il peut être même, dans un moment de combat, tout à fait précieux », a-t-il appuyé.

On peut lire l’intégralité de ce discours en cliquant ici.

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