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Un nouvel ouvrage de cyberstratégie aux éditions Economica.
Tel que l’auteur l’a indiqué sur son blog, Olivier Kempf publie aux éditions Economica un nouvel ouvrage de réflexion cyberstratégique intitulé « Alliances et mésalliances dans le cyberespace ». Après son livre sur l’OTAN au XXIè siècle (voir notre post), l’auteur revient sur ces complexes alliances déjà traitées au sein de l’Organisation Altantique. Olivier Kempf souligne que le livre se place « à l’intersection des sciences politiques, de la stratégie et des sciences cyber ».
Le Plan du livre :
- I Complexité stratégique et cyberconflictualité
- II Théorie des alliances
- III Conditions stratégiques du cyberespace
- IV Le difficile calcul stratégique dans le cyberespace
- V Objectifs de l’alliance et de la cyberalliance
- En guise de transition : Pour une typologie des cyberalliances
- VI Alliances étatiques multilatérales : l’Alliance Atlantique
- VII Alliances étatiques multilatérales : L’Union européenne
- VIII Pourquoi les alliances multilatérales ne fonctionnent pas vraiment
- IX Alliances étatiques bilatérales
- X Alliances composites
- XI Le refus d’alliance
- En guise de conclusion : De la souveraineté dans le cyberespace
Résumé de l’éditeur :
Traditionnellement, les alliances permettent aux États de s’associer pour se défendre ou attaquer, de façon plus ou moins permanente et plus ou moins formelle. Toutefois, ces mécanismes ne sont valables que dans le cadre des guerres communes avec des hommes, des fusils, des armes et des bombes, y compris nucléaires.
La révolution du cyberespace bouleverse ces constructions. En effet, le cyberespace est caractérisé par l’opacité stratégique : tous les acteurs (États, organisations et désormais individus) peuvent agir de façon cachée pour espionner, saboter ou subvertir.
Dès lors, quand les alliances d’avant additionnaient des forces, désormais il s’agit plutôt de partager des faiblesses. De même, l’indétermination de l’ennemi relativise la solidité des amitiés : si on n’a plus d’ennemi, si tout le monde est un ennemi potentiel, alors on n’a plus de vrais amis. Le cyberespace introduit de nouveaux paradoxes stratégiques qui n’ont pas été relevés jusqu’ à présent.
Ainsi, le cyberespace change radicalement les calculs des acteurs et modifie les rapports politiques sous-jacents : ceci explique la diversité des attitudes observées à la suite des grandes affaires de ces dernières années (Géorgie 2007, Stuxnet 2010, Snowden 2013). Cet ouvrage décrypte l’écheveau des calculs. Faisant le lien entre la théorie des alliances et la cyberstratégie, entre les cas pratiques et les enseignements conceptuels qu’on peut en tirer, il analyse avec brio cette question des alliances incertaines et parfois mésalliances qui se dessinent dans le cyberespace.
Alliances et mésalliances dans le cyberespace. Olivier Kempf. 192 pages. 19€. Editions Economica.