(source: Mer et Marine 17/09/2015 )– Activée en juin dernier dans le cadre de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l’Union Européenne, soucieuse de lutter contre le trafic de migrants en Méditerranée, l’opération EUNAVFOR Med va monter en puissance. Depuis trois mois, les unités engagées se contentent en effet de missions de renseignement, destinées à comprendre le fonctionnement des réseaux de passeurs et leurs modes opératoires. Les moyens de surveillance, notamment aériens et maritimes, se concentrent autour la Libye, d’où partent de nombreux réfugiés (plus de 120.000 sont arrivés en Italie depuis le début de l’année).

C’est la phase 1 de l’opération. Le 14 septembre, les ministères des Affaires européennes de l’UE ont acté le passage à l’étape suivante, qui vise à agir directement contre les « vecteurs », c’est-à-dire les trafiquants. Les marines européennes doivent, dans cette perspective, pouvoir contrôler les bateaux suspects et si besoin les dérouter, tout en appréhendant les passeurs présumés pour les livrer à la justice.

(…) Pour l’heure, les marines européennes vont donc devoir se contenter de la phase 2A de l’opération EUNAFOR Med. Avec un champ d’action limité et un pouvoir de nuisance probablement très aléatoire sur les réseaux de trafiquants. (…)

Pour lire l’article dans son intégralité (article publié sous le titre : EUNAVFOR-MED : L’Europe va tenter d’intensifier la lutte contre les passeurs >>> http://www.meretmarine.com/fr/content/eunavfor-med-leurope-va-tenter-dintensifier-la-lutte-contre-les-passeurs

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