Source : OTAN –  A la rencontre des chasseurs alpins, soldats d’élite de l’unité d’infanterie de montagne de l’armée de terre française

Comment survivre en montagne ? Réponse avec une équipe vidéo de l’OTAN ayant passé une journée et une nuit aux côtés des chasseurs alpins, soldats d’élite de l’unité d’infanterie de montagne de l’armée de terre française. Pendant 24 heures, ce groupe a cheminé au cœur des Alpes françaises, où il a établi son campement et s’est livré à des exercices sur un terrain montagneux aux multiples défis. Les opérations militaires dans les Alpes ne sont pas pour les « petites natures », les chasseurs alpins montrant qu’une formation exigeante finit par payer en termes d’expertise.

Entretien avec le lieutenant Benoît, commandant de section du 13e bataillon de chasseurs alpins (extrait)

Que pouvez-vous nous dire sur l’histoire des chasseurs alpins ? (…)

Le corps des chasseurs alpins fait partie d’une plus grande entité dénommée « le corps des chasseurs à pied », créé par le duc d’Orléans en 1838 et à l’origine réputé pour la rapidité et l’esprit particulier de ses troupes (dit « l’esprit chasseur », ultérieurement défini par le maréchal Lyautey). Les premiers bataillons de chasseurs alpins ont été créés en 1888. Il y en avait 12 pendant la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, il n’en reste que trois. (…)

Pour tout soldat, c’est principalement une question d’expérience. Plus on pénètre au cœur de la montagne, plus on est confronté au danger et à la solitude, et plus on est à même de gérer la situation. Par ailleurs, la peur disparaît lorsque l’on sent que ses camarades et la personne responsable sont prêts à tout pour vous – et sont suffisamment compétents – en cas d’incident. Les troupes de montagne ont leur propre vision de la « fraternité d’armes ». Elles parlent de « l’esprit de cordée », en référence à la corde qui crée un lien particulier entre les personnes reliées entre elles pendant une sortie en montagne.

Selon vous, qu’est-ce que « faire partie de l’Alliance atlantique » ?

Pour moi, c’est avant tout appartenir à un immense groupe de pays alliés qui s’entraînent ensemble pour être prêts à travailler en coopération lorsque c’est nécessaire. Par ailleurs, c’est une véritable occasion de découvrir des cultures différentes et de partager des expériences. (…)

Lire l’interview en entier >>> https://www.nato.int/cps/en/natohq/news

Photo © ibid