Partenariat UTT – L’identité taïwanaise d’aujourd’hui

Une étude réalisée par Simon herbin, Alexia Laffray, Morgane Lebarbé et Samuel Hautecoeur

Sous la direction du Docteur Romain Petit, enseignant au sein du Master IMSGA de l’Universite de technologie de Troyes (UTT)

 

Introduction de Romain Petit


Taïwan cette grande inconnue. C’est ainsi que pourrait s’intituler ce rapport d’initiation à la recherche que vous vous apprêtez à parcourir.

En effet, force est de constater que Taïwan n’est bien souvent perçue – ou comprise – qu’au travers de sa relation tumultueuse avec la Chine ou en tant que point de crispation géopolitique entre les deux superpuissances planétaires que sont les Etats-Unis et l’empire du Milieu. Si ce n’est sous le prisme cité, Taïwan éveille également l’intérêt de la communauté internationale en ce que l’île assure 63% de la production globale des semi-conducteurs, éléments actuellement déterminants quant à la pérennité de notre monde ultra-connecté.

Reste que sortie de ces enjeux majeurs, Taïwan n’est que peu étudiée pour elle-même et pour ses spécificités. L’identité Taïwanaise est donc bien une grande inconnue en soi. Pour le dire autrement, la question se pose de savoir ce que signifie être taïwanais aujourd’hui et comment cette identité se construit et se définit à l’ombre et sous la menace du géant chinois.

Pour la République Populaire de Chine (RPC) de Xi Jinping, il ne peut exister d’identité taïwanaise en soi et pour soi qui différerait de l’identité communiste chinoise contemporaine, identité que l’on peut qualifier pour le moins de « baroque » en ce qu’elle allie capitalisme effréné et obéissance aveugle à l’idéologie du parti communiste chinois (PCC). Pour Pékin donc, Taïwan est un irritant de tous les instants comme on le sait, pour les Etats-Unis c’est un allié et une tête de pont stratégique en mer de Chine, pour l’Union européenne c’est un acteur économique majeur qui révèle nos dépendances et fragilités, voire un débouché pour notre industrie d’armement…

Pour le lecteur soucieux de mieux comprendre ce que signifie être Taïwanais aujourd’hui, l’étude réalisée par Simon herbin, Alexia Laffray, Morgane Lebarbé et Samuel Hautecoeur intitulée : « L’essor de l’identité taïwanaise contemporaine » est une bonne introduction permettant de mieux appréhender la complexité des évolutions à l’œuvre sur cette île. Une île que des marins portugais baptisèrent Formose en 1590…

Lire le rapport en version PDF >>> L’essor de l’identité Taïwanaise contemporaine