(Source: Ligne des défense – Philippe Chapleau) – Au Mali, les engins explosifs improvisés frappent de plus en plus régulièrement
La mort de deux spahis tués par un IED qui a détruit leur VBL la semaine dernière ne constitue pas un événement isolé. Les engins explosifs improvisés frappent quasi quotidiennement.
Le 27 février, c’est un véhicule de l’armée malienne (Fama) qui a été détruit près de Ségou ; 6 soldats ont péri. C’est dans cette même région que, le 12 février, les FAMa avaient détecté et désamorcé un engin explosif improvisé.
Les Casques bleus visés
“Une des menaces importantes auxquelles nous devons faire face, sont les mines et engins explosifs improvisés”, a récemment reconnu le patron des Casques bleus au Mali.
Ainsi, le 26 février, c’est véhicule du contingent suédois de la MINUSMA qui a été endommagé par une explosion à Soumpi, dans le cercle de Niafunké. Ce contingent avait été victime d’une attaque identique en octobre 2016.
Le 8 février, aux environs de 17 heures, un convoi de la MINUSMA allant de Gao à Kidal a heurté un engin explosif improvisé (IED) à 5 km au nord de Tabankort dans le cercle de Bourem. Quatre Casques bleus et un civil ont été blessés lors de l’incident.
Le 15 février, un véhicule blindé de la MINUSMA escortant un convoi logistique d’Aguelhok à Tessalit, dans la région de Kidal, a heurté une mine à environ 30 km au nord d’Aguelhok. Aucune victime n’a été signalée dans l’incident qui a endommagé un véhicule. Le 17 février, vers 12h15, les Casques bleus, escortant un convoi logistique se déplaçant d’Aguelhok à Tessalit, ont découvert une mine à environ 30 km au sud de Tessalit. Une équipe EOD de la MINUSMA a neutralisé l’engin.
Les civils aussi
Le 25 janvier, un autobus a heurté un engin explosif Improvisé, provoquant la mort de 26 civils. (…)