(Source : Les Echos – Jacques Hubert-Rodier ; Derek Perrotte) France-Turquie : une relation entre amour et haine
Les rapports entre Paris et Ankara connaissent des hauts et des bas depuis la fin de la première guerre mondiale. Leur relation aura connu son apogée sous la présidence du général de Gaulle.
Le torchon brûle entre Paris et Ankara et cette crise diplomatique marque le point le plus bas des relations bilatérales entre la France et la Turquie qui fluctuent entre amour et haine. Avant même la fin de la Première Guerre Mondiale, la France s’était partagée avec le Royaume-Uni les « dépouilles » de l’Empire Ottoman, divisant ensuite sous deux protectorats, l’Irak, la Syrie, le Liban et la Palestine. Un partage qui a toujours laissé un sentiment d’amertume à l’égard des deux anciennes puissances coloniales dans la population turque. Ce que sait parfaitement bien exploiter le chef de l’Etat turc contre les Français aujourd’hui.
Mais ses relations ont connu un zénith lors de la visite en Turquie en octobre 1968 du général de Gaulle qui avait exprimé toute son admiration pour le fondateur de la république turque Mustafa Kemal Atatürk. « De toutes les gloires, Atatürk a atteint la plus grande : celle du renouveau national », avait alors dit le président français. Or là encore, c’est avec ce passé républicain et laïque qu’Edorgan tente de rompre pour apparaître comme le leader du néo-ottomanisme et de l’Islam. (…)
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