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Les batteries Patriot de l’OTAN pourraient-elles prochainement quitter la Turquie ? L’organisation altantique a en tout cas démarré des consultations préliminaires sur un éventuel retrait de ses batteries anti-missile avant la fin de l’année, d’après le journal allemand Der Spiegel qui révèle l’information. 

Alors que l’OIAC a annoncé aujourd’hui le retrait total des armes chimiques de Syrie, l’OTAN pense effectivement que le déploiement de Patriot n’est plus nécessaire. Une menace d’attaque de missiles remplis d’armes chimiques pouvant être désormais écartée par la Turquie. Une décision doit être prise d’ici la tenue du sommet de l’OTAN en Grande-Bretagne en septembre prochain. Toujours selon Der Spiegel, une des autres raisons à ce retrait pourrait venir également du manque de personnels qualifiés sur Patriot aussi bien dans l’armée allemande qu’hollandaise mettant en oeuvre chacune plusieurs batteries.

Le navire danois Ark Futura a donc embarqué les derniers stocks chimiques syriens. D’après l’organisation internationale chargée de la destruction de ces armes du régime de Bachar Al Assad, la totalité des armes chimiques prévues à la destruction ont été effectivement exfiltré du pays, ce qui ne veut pas dire que le régime syrien ne détient plus d’armes chimiques. Il y a quelques jours, l’OIAC indiquait enquêter sur de possibles utilisations récentes de chlore.