Crédits photos © Armée de l’air (Archives)

L’état-major des armées à Paris a confirmé que deux Mirage 2000D avaient décollé, jeudi 24 juillet, pour participer aux recherches du vol AH5017 disparu cette nuit au-dessus du Mali.  « Ils vont mener des recherches entre le dernier point connu et la trajectoire probable de l’appareil », avait alors expliqué le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’EMA.

L’armée française est en mesure de mobiliser des moyens aériens et terrestres déterminants dans le cadre de ces recherches. Les deux Mirage 2000D sont basés à Niamey. Ils seraient chacun équipés du système Rover permettant de transmettre en direct les images captées par une caméra disposée sous le ventre de l’aéronef. C’est également depuis le Niger où les drones français sont prépositionnés dans le cadre des opérations au Sahel. Par ailleurs, trois Rafale de l’armée de l’air sont basés à N’Djamena au Tchad.

Le vol d’Air d’Algérie avait quitté Ouagadougou pour rallier Alger. 116 personnes étaient à bord dont 51 français. Cinquante minutes après son décollage, l’appareil a disparu des écrans radars. La compagnie aérienne a confirmé le crash de l’avion de ligne dans la région de Gao au Mali.

L’aéroport de Ouagadougou indique sur une carte une zone s’étendant au nord de Gao. Disposant d’une importante base à Gao, l’armée française serait donc potentiellement en mesure de sécuriser dans des délais très courts la zone du crash. BFM TV a annoncé que l’avion de ligne aurait été retrouvé à 70 kilomètres de Gao par les deux chasseurs français. L’aéroport de Ouagadougou indique que des débris de l’appareil ont été retrouvés à mi chemin entre Gao et Kidal. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a souligné qu’aucune trace de l’appareil n’a encore été retrouvée à cette heure.

Autre information, des combats ont eu lieu dans la région de Tabankort entre différents groupes armés dont le MNLA. Par ailleurs, nous avons pu confirmer l’information comme quoi deux combattants du MNLA ont été tués dans ces combats. Il est impossible de savoir pour l’heure si ces violences ont un lien avec les recherches de l’avion de ligne.