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C’est le New York Times qui l’affirme. Des avions de combat venus d’Egypte et des Emirats Arabe Unis (EAU) ont bel et bien bombardé des positions des groupes islamistes implantés dans la capitale libyenne, au cours de ces derniers jours.
La rumeur faisait rage depuis plusieurs jours. L’information avait été démentié par l’Egypte. Mais le journal américain cite plusieurs sources américaines attestant que les Etats-Unis ont la preuve que ce sont bien des militaires déployés depuis l’Egypte et d’autres venus des EAU qui ont mené ces quelques frappes en Libye. Ces opérations ont été déclenché sans que Washington ne soit mis au courant de leur préparation.
Les EAU auraient fourni des avions ravitailleurs pour que des avions de combat égyptiens puissent conduire des frappes au-dessus de la capitale libyenne sans avoir à se poser. Des bombes à guidage laser auraient été ainsi larguées sur des positions djihadistes au sein même de la capitale libyenne. Quelques unes de ces frappes se seraient concentrées autour de l’aéroport de Tripoli, ce qui n’a pas empêché les groupes islamistes de prendre possession de ce site stratégique complètement détruit aujourd’hui par les combats.
Toujours selon cette même source, des Forces Spéciales de ces mêmes pays seraient même intervenu au cours de ces derniers mois dans la région de Derna dans l’est de la Libye pour détruire des sites islamistes. Des combats auxquels participeraient toujours à l’heure actuelle des unités militaires égyptiennes soucieuses de freiner les passages des djihadistes dans la zone frontalière égypto-libyenne.