La coalition, l’armée irakienne et les forces kurdes planifient en ce moment la reprise de la ville du nord de l’Irak.
Mossoul est un point stratégique dans le nord irakien. La ville est un point de passage pour reconquérir le territoire irakien tombé entre les mains de l’Etat islamique. Depuis l’été 2014, le groupe djihadiste a fait de Mossoul son fief irakien. Un véritable noeud stratégique relié directement à Raqqa, la ville syrienne constituant le tombeau historique de l’Etat islamique.
Comme le rapportent nos confrères de Marine Times, l’US CENTCOM a présenté à Tampa devant la presse un plan militaire par la coalition en coordination avec les forces kurdes et l’armée irakienne. Entre 20 000 et 25 000 combattants kurdes et irakiens doivent être prêts d’ici la fin du mois de mars pour reprendre Mossoul. Ils sont formés par 2600 soldats américains déployés comme instructeurs et conseillers techniques en Irak. Des militaires français participent à cette mission de conseil à Bagdad et à Erbil. Dans les airs, une campagne intensive de bombardements aériens doit permettre d’affaiblir les défenses djihadistes pour faciliter cette offensive terrestre. Cette opération devrait intervenir au mois d’avril ou de mai.
Entre 1000 et 2000 combattants de l’Etat islamique vivraient aujourd’hui à Mossoul. Mais la ville du nord de l’Irak ne constitue pas le seul point d’implantation de l’Etat islamique dans le pays. Les djihadistes livrent des combats particulièrement violents contre les troupes irakiennes, soutenues parfois par des hélicoptères Apache américains, à l’ouest et au nord de Bagdad. Les villes de Samarra et de Falloujah constituent des places fortes du groupe djihadiste qui seront certainement tout aussi complexes à libérer pour les forces irakiennes.
Crédit photo © Shia Post (http://en.shiapost.com/2013/08/28/iraq-puts-security-forces-on-high-alert/)