Cet article fut publié dans le numéro d’Opérationnels SLDS # 24 – Printemps 2015

Détenteur de la violence légitime de l’Etat, le soldat est amené à être dépositaire de l’image de son pays dans des contextes extrêmes. Sans l’assurance d’une formation de qualité dispensée à l’ensemble de son personnel, l’institution militaire encourt le pire risque auquel elle peut s’exposer : voir certains de ses agents agir au mépris des valeurs fondatrices de notre état de droit.

A ce titre, savoir, savoir-faire et savoir-être constituent le triptyque à l’aune duquel les armées pensent leur politique de formation. Si la formation supérieure des cadres se joue au sein d’instances interarmées, chaque armée possède ses écoles de formation initiale, creuset en lequel les bases d’un contrat narcissique liant l’institution à l’institué s’établissent. De fait, il n’y a pas d’enjeux institutionnels liés à la formation au sein des armées qui ne se révèle être un enjeu identitaire majeur. (…)

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