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Sur le stand du ministère de la Défense, les spécialistes de la lutte sous-marine mettent en valeur leur outils de détection dessous et dessus la surface de l’eau.
Sur FREMM, il existe deux sonars : le sonar 4110, appelé sonar Variable Depth Sonar (VDS), et le sonar de coque dans le buble d’étrave à l’avant. Le premier est un sonar remorqué d’une longueur environ de 230 mètres et actif à très basse fréquence. Sa portée est donc très importante, elle demeure classifiée, mais elle était de plus d’une centaine de kilomètres sur les frégates de la classe Tourville. « En situation réelle, le sonar remorqué peut être déployé en quelques minutes », selon le Lieutenant de vaisseau Florent A. affecté sur la FREMM Aquitaine. Son développement a été effectué en collaboration avec les ingénieurs de Thales Underwater System.
« En complément, nous utilisons l’hélicoptère NH90 équipé d’un sonar flash ». Celui-ci permet de détecter la présence d’un sous-marin adverse après avoir été tiré depuis l’hélicoptère en stationnaire au-dessus des flots. Tel était le scénario joué cet été lors d’un exercice visant à détecter un SNA de la marine nationale. Malgré sa furtivité, le submersible a bien été détecté.
Quant à la FREMM, elle dispose de deux lance-leurres répartis à bâbord et à tribord du bâtiment pour assurer sa protection immédiate. Une fois dans l’eau, le leurre brouille par onde acoustique la torpille adverse qui se dirige vers la FREMM. Chaque lance-leurres dispose de huit leurres.