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Less autorités iraniennes par la voie de l’agence Far News se sont émues une nouvelle fois de la cible que constitue l’Iran en matière de cyberguerre pour certains pays comme les Etats-Unis. En décembre dernier, selon les autorités iraniennes, les systèmes informatiques du ministère iranien de la culture ont ainsi été visé pour la seconde fois. Le virus implémenté dans les ordinateurs iraniens provenait de la région de Dallas aux Etats-Unis après avoir transité par la Malaisie et le Vietnam, selon cette même source.
D’après le numéro deux de l’organisation à l’énergie atomique iranienne, Asqar Zare’an, l’Iran a mené plusieurs exercices civils et militaires dans la zone nucléaire de Isfahan. L’idée pour les autorités iraniennes étant de se préparer aux conséquences de possibles cyberattaques de grande ampleur. En octobre dernier, elles planifiaient la tenue à venir de cinq exercices de défense de ce type. Les scénarios prévoient des cyberattaques sur des infrastructures électriques, portuaires ou de transport comme le métro.
Au cours de ces dernières années, Stuxnet et Flame ont permis de détruire de l’intérieur des équipements utilisés au coeur du programme nucléaire iranien. En 2012, des systèmes informatiques liés aux raffineries pétrolières étaient endommagés par un virus inconnu jusqu’à lors. Il y a quelques jours, c’est le ministère des sciences qui a été pénétré par des hackers étrangers, sans qu’aucune donnée ne soit piraté d’après les services officiels iraniens.