C’est sur fond d’héritage de l’affaire Snowden et de défiance envers le « Big Brother » que l’administration Obama a organisé un sommet sur la cybersécurité ce mois-ci à l’Université de Standford en Californie, de façon à générer une forme de partenariat public-privé en la matière. L’absence des présidents de compagnies comme Google, Yahoo ou Facebook fut ainsi remarquée, mais face à l’ampleur des menaces, de type Sony,  une sorte de modus vivendi semble émerger de ce sommet de haut niveau, auquel participaient non seulement le Président américain, mais aussi Jen Johnson, « Homeland Security Department Secretary », Penny Pritzker, « Commerce Secretary », et Miachael Daniel, « Cybersecurity Coordinator » à la Maison Blanche, pour au  minimum partager les informations relatives aux cyberattaques. Le gouvernement américain est particulièrement inquiet de sa dépendance envers internet et donc envers le secteur privé,  que ce soit dans le domaine du contrôle aérien ou des infrastructures stratégiques, et vient d’investir 35 millions de dollars dans un nouveau « Cyber Threat Intelligence Integration Center » destiné au partage d’informations entre les communautés du renseignement et du maintien de l’ordre. Côté secteur privé, l’adoption récente par le secteur bancaire de la puce électronique incite les entreprises comme Apple, American Express ou encore Mastercard à renouveler d’ingéniosité en anticipant un regain d’attaques de « hackers » en ligne ou sur les téléphones portables. Parmi les pistes se confirmant la confirmation des transactions (et donc la protection des données privées) par la biométrie et la « tokénisation »…

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