Le premier ministre britannique s’est exprimé clairement à ce sujet.
La Grande-Bretagne a été contrainte de décider des coupes budgétaires drastiques historique pour son armée. La Royal Navy n’y a pas échappée et la sous-marinade britannique s’est retrouvée en danger pour la pérennité de la permanence à la mer de la dissuasion nucléaire.
Malgré tout, le remplacement des sous-marins de la classe Vanguard est toujours à l’ordre du jour. En effet, les quatres sous-marins nucléaires lanceurs d’engins Vanguard, Victorious, Vigilant et Vengeance ont été progressivement mis en service au cours des années 1990. La question de la fabrication et de l’entrée en service de leurs successeurs est donc bien posée. Interrogé à ce sujet, David Cameron a souligné que leur remplacement « constitue une part absolument vital de notre sécurité nationale », comme l’a relayé le Herald Scotland.
Le party national écossais s’est quant à lui exprimé à plusieurs reprises souhaitant retarder la mise en service de ces nouveaux sous-marins ou même abandonner ce programme d’armement. La sous-marinade britannique continue à alimenter un vif débat en Ecosse. L’année dernière, la survie de la base de Faslane était en doute alors que l’Ecosse votait un référendum pour son autonomie. Finalement, Faslane deviendra l’unique base abritant déjà les SNLE et devant accueillir les SNA britannique au cours des prochaines années, comme nous l’écrivions ici.
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Crédit photo © UK Ministry of Defence