(source: Le Point)
Le 18 mars 2017, en pleine campagne présidentielle, le candidat Emmanuel Macron avait parlé trop vite en évoquant la mise en place d’un « service militaire universel », à tous points de vue irréaliste. Cette idée a été enterrée depuis, et le président de la République n’évoquait plus récemment qu’un service national universel (SNU), dont il précisait : « Il sera mené à son terme, il entrera à bon port, il sera conduit par l’ensemble des ministères concernés, et pas simplement par le ministère des Armées. Il aura un financement ad hoc qui ne viendra en rien impacter la loi de programmation militaire. » Mais avant le discours présidentiel, le groupe de réflexion G2S, qui passe pour le porte-voix officieux de l’état-major de l’armée de terre, avait diffusé un document de 37 pages dans les milieux proches de l’état-major. Nous avons consulté ce document dont les auteurs écrivent qu’il est essentiel que ce projet « soit piloté au niveau interministériel, avec une implication appropriée des militaires, c’est-à-dire sans altérer leurs capacités opérationnelles ». En phase donc, sur ce point, avec le président.
Pour le reste, les points de vue divergent, ces généraux du cadre de réserve proches de l’état-major de l’armée de terre ajoutant : « Aux nostalgiques du service de jadis, il convient de le dire clairement : il ne s’agit en aucune manière de faire revivre une structure qui n’a plus de sens, ni d’utilité militaire, à court terme en tout cas. C’est un autre dispositif, avec d’autres objectifs. »
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Tableau La Bataille de Valmy, 1792 de Jean-Baptiste Mauzaise © Photo RMN-Grand Palais – D. Arnaudet / G. Blot telle que reproduit sur le site: https://www.histoire-image.org/etudes/bataille-valmy