Par Jean-Marc Tanguy

Nouveau signe de l’évolution dans la gestion du soutien, c’est Renault Trucks Defense qui assure la gestion des rechanges de ses véhicules, en Guyane. C’est le général Jean-Tristan Verna, patron de la SIMMT (et ancien responsable de la DCMAT) qui l’a annoncé lors des 5e rencontres Terre-Défense, à Paris, le 1er mars 2011.

Ce protocole de fait “expérimental” pourrait se généraliser, selon le général Verna. On pense évidemment aux bases dans les DOMTOM, mais aussi aux forces prépositionnées ou en opérations extérieures.

D’ores et déjà, Nexter, autre acteur de l’armement terrestre, confectionne des lots de pièces complets pour l’armée de terre, notamment à destination de l’Afghanistan.

Ces protocoles, qui évidemment se paient, génèrent aussi leurs résultats, notamment en termes de disponibilité. Panhard, pour sa part, dispose d’un contrat global sur le MCO de ses véhicules, VBL et Sagaie.


Pour les armées, c’est aussi une façon de rationnaliser leur chaîne d’approvisionnement -et à la marge, leurs effectifs-, tandis que les acteurs industriels peuvent générer de nouvelles activités, dans le soutien : une façon de compenser le choc de réductions budgétaires sur les nouveaux programmes.



Sherpa light carrier | Photo: Renault Trucks Defense