Posts in category Défense


DéfenseLe coin de la "RedacChef"TerreZOOM

Les nouveaux paradigmes de l’armée de l’air : L’activité au cœur du MCO aéronautique, l’entraînement différencié au cœur de l’activité

Entretien avec le Général d’armée aérienne Denis Mercier, Chef d’état- major de l’armée de l’air
Prenant acte des retours d’expérience des OPEX récentes et des évolutions structurelles et technologiques de ces dernières années, le Chef d’état-major de l’armée de l’air remet à plat les schémas de pensée de façon à préserver un niveau d’activité opérationnelle permettant à l’armée de l’air française de maintenir l’avance qu’elle a su construire au fil des ans et la confiance qu’elle a su insuffler à ses homologues alliées (grande première à l’occasion de Serval, la flotte américaine d’avions de transport stratégique, de ravitaillement en vol et de moyens ISR a opéré sous commandement français) : c’est donc non seulement un changement de paradigme en matière de MCO où l’activité aérienne doit être au cœur de l’expression de besoin de ce dernier, mais aussi au niveau de cette activité per se avec la mise en œuvre d’un nouveau concept d’entraînement différencié permettant de préserver les mêmes capacités de réactivité et de permanence dans un contexte de ressources limitées.

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Défense

Serval ou le succès des armes

Par le Général de division (2S) Alain Faupin
Saint-Cyrien (Bugeaud 58-60), le général Faupin a servi dans des unités de cavalerie à cheval, puis de reconnaissance en Algérie, au Sahara et en France au sein de la Légion étrangère. De cette expérience, il a notamment retiré l’importance de l’entraînement pour combattre sur un théâtre aussi exigeant que l’est le Mali à l’heure actuelle. Mais dans cet article introductif, il rend également hommage à la qualité des hommes qui ont commandé et mis en oeuvre Serval.

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DéfenseLogistique

Un risque consenti Les convois logistiques au Mali : l’anti-Afghanistan

Entretien avec le Colonel Vélut, Chef de Corps du BATLOG et COMSIT
C’est dans le camp de Gao, centre de gravité des opérations situé « à l’emplacement exact où entre 1941 et 1943 une Compagnie Auto du Train des Forces Françaises de l’Afrique organisait des convois au profit de Forces Françaises Libres », que le commandement du Bataillon Logistique (BATLOG) a rapidement été basé afin de pouvoir initialement ravitailler les forces déployées dans le cadre des opérations menées autour de Gao et dans les Adrars. Son Chef de corps – également Chef de corps du 511e Régiment du Train -, le Colonel Jean-Louis Vélut explique dans le cadre de cet entretien réalisé mi-avril que, si l’histoire semble parfois bégayer, Serval augure des opérations logistiques de demain, tant par la nature austère du théâtre et l’optimisation de moyens de plus en plus comptés, que par une adaptation tactique ayant nécessité la mise en œuvre de véritables raids logistiques donnant tout son sens au concept de « combattant-logisticien agissant au cœur et au profit des forces» cher au général Jacquement, commandant la 1ère brigade logistique dont est issu le BATLOG.

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DéfenseEntretiensLe coin de la "RedacChef"ZOOM

L’évolution des services aéronautiques de Marshall : du MCO au « Rollfit»

Par le président de Marshall Aerospace and Defense Group, Steve Fitz-Gerald

Maintenir un bon niveau de disponibilité des forces aériennes et assurer l’interopérabilité de ces
dernières sont une préoccupation croissante des alliés à mesure que budgets et plateformes tendent à
diminuer. La tendance vers davantage de recyclage et de polyvalence des capacités permettant de faire face à l’évolution des ressources, des menaces et des missions. Une tendance que le groupe Marshall a su anticiper en travaillant de concert avec les équipementiers (OEM) et les opérationnels (la Royal Air Force en particulier) afin de proposer des solutions de maintien en condition opérationnelle, de modernisation et d’amélioration des aéronefs au meilleur coût et à moindre risque. Fondées sur une solide expérience acquise au fil des ans, ces solutions concernent le C130 et le TriStar, mais également toute une gamme d’avions commerciaux, avions d’affaires et avions dédiés à des missions spéciales. Le CEO de Marshall, Steve Fitz-Gerald, décrit les raisons du succès de solutions testées sur le terrain initialement conçues par ses équipes d’ingénieurs.

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Théâtre malien : la médicalisation de l’avant au secours des élongations

Entretien avec le Colonel Gonzales, responsable du Rôle 2 de Bamako
Hors OPEX, le médecin en chef des armées Gonzales est chirurgien orthopédiste à l’hôpital Sainte Anne de Toulon et professeur agrégé du Val de Grâce. Bien qu’ayant ouvert le Rôle 3 de KAIA (Kaboul International Airport) avec son équipe en 2009, il note à propos du Mali : « cela faisait longtemps que je n’avais pas travaillé dans ces conditions-là. Nous y sommes habitués, en ce sens que nous nous entraînons pour cela, mais dans la réalité, la [rusticité du terrain] constitue quand même une particularité ».Dans cet entretien réalisé en avril dernier pendant la dernière phase de Serval, il présente le Rôle 2 de Bamako qu’il dirigeait alors et explique les spécificités du soutien santé « à la française » pour faire face au contexte particulièrement ardu de cette opération marquée par trois grandes caractéristiques : l’entrée en premier nécessitant l’installation en un temps record de structures médicales réactives ; le volume de la force déployée requérant une anticipation des moyens et des besoins médicaux au « juste à temps » ; les élongations face auxquelles le concept français de médicalisation de l’avant allié à une chaîne d’évacuation et rapatriement sanitaires performante ont fait leurs preuves sur un théâtre éprouvant.

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La dernière grande rotation

Entretien avec le colonel C. J1 Pamir
Lors de cet entretien réalisé début juin 2012, le colonel C s’apprêtait à l’issue de six mois de service en Afghanistan à rentrer en métropole deux jours plus tard : un processus de relève qu’il a dû gérer au quotidien pour relever le principal défi de son service chargé des mouvements et de la gestion du personnel sur le théâtre, à savoir « faire en sorte que lorsque quelqu’un pose le pied sur le théâtre, nous soyons capables de le mettre dans l’avion de retour à la date exacte de sa fin de mandat. » Il nous explique la complexité d’une finalité en apparence simple.
Lors de cet entretien réalisé début juin 2012, le colonel C s’apprêtait à l’issue de six mois de service en Afghanistan à rentrer en métropole deux jours plus tard : un processus de relève qu’il a dû gérer au quotidien pour relever le principal défi de son service chargé des mouvements et de la gestion du personnel sur le théâtre, à savoir « faire en sorte que lorsque quelqu’un pose le pied sur le théâtre, nous soyons capables de le mettre dans l’avion de retour à la date exacte de sa fin de mandat. » Il nous explique la complexité d’une finalité en apparence simple.

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Le DETAIR de Bamako «une armée en miniature»

Entretien avec le colonel Gilles Bertrand. COMDETAIR

Au plus fort de Serval, le DETAIR de Bamako a compté en termes de moyens offensifs jusqu’à six Mirage 2000D et deux ravitailleurs. Quelques jours avant cet entretien réalisé mi-avril, un redéploiement partiel de la moitié de ce potentiel – trois Mirage et un ravitailleur – vers la base de Nancy venait de se produire dans le cadre du désengagement qui s’amorçait alors. Le colonel Gilles Bertrand commande en métropole la base aérienne de Luxeuil et la base de défense d’Epinal-Luxeuil. Il est aussi délégué militaire départemental de Haute-Saône. Au Mali, il assure les fonctions et responsabilités de commandant du détachement air de Bamako depuis mars, et ce pour la durée normale de quatre mois. Il nous explique les spécificités de son détachement qui compte « trois Mirage 2000, un à deux C135 et un groupe de transport composé de cinq à six Transall, des moyens soit redéployés directement de métropole, soit recyclés à partir des moyens pré-positionnés, ce qui a donné toute sa force à ce dispositif. »

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2013DéfenseNEWS

Mali : les raisons du succès français

01-ii-2013 – Actualité

Par le Général Gaviard
*** Cet article publié par L’Express le 31 janvier 2013 est ici reproduit avec l’accord de l’interviewé.

Propos recueillis par Romain Rosso, publié le 31/01/2013

Surprise et rapidité sont les deux facteurs-clefs du succès militaire français, à ce stade, selon le général Jean-Patrick Gaviard. La sortie de crise, elle, reste à définir.

Quelles sont les raisons, à ce stade, de l’opération Serval, du succès des forces françaises au Mali?

Cette première phase de l’opération repose sur deux éléments importants. Premier facteur: l’importance de la capacité “d’entrée en premier”. Les djihadistes pensaient défaire l’armée malienne, qui était très affaiblie, par une attaque de type classique. Mais ils ont manifestement sous-estimé la capacité de réaction de l’armée française, qui a stoppé leur progression dans le cadre d’un combat symétrique où elle a l’avantage. La surprise et la rapidité sont des fondamentaux des conflits armés. Cette capacité d’entrée en premier, rare en Europe, nécessite d’importants moyens de renseignement, de projection de puissance et de forces. Certes, nos armées frisent parfois la rupture, comme en Libye et même aujourd’hui au Mali. Mais cela demeure un vrai savoir-faire, lié à un entraînement de qualité qu’il conviendra de conserver.

Deuxième facteur, un processus décisionnel unique, qui permet au président de la République, chef des armées, de prendre très rapidement des décisions opérationnelles. Ce processus repose sur la possibilité de réunir, dès qu’il le souhaite, un conseil de défense. Dans cette instance, lui sont exposés la situation et les moyens d’action qu’il pourrait engager ainsi que les risques liés à cet engagement. Les ministres des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur (dans le cadre de la menace intérieure) sont présents, ainsi que le chef d’état-major des armées, lequel est le responsable de l’emploi des forces sous l’autorité du président de la République. Cette lourde responsabilité est liée de façon étroite au prix du sang des soldats sous ses ordres.

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