En cours de publication : un nouvel ouvrage sur la défense en Europe
Cet ouvrage co-rédigé en anglais avec Robbin Laird et intitulé « The Return of Direct Defense in Europe: Meeting the 21st Century Authoritarian Challenge » …
Cet ouvrage co-rédigé en anglais avec Robbin Laird et intitulé « The Return of Direct Defense in Europe: Meeting the 21st Century Authoritarian Challenge » …
(Brève / Radio – La Voix du Béarn) – Dans un débat avec le général d’armée Marc Watin-Augouard, animé par Jean-Michel Poulot et Joël-François Dumont …
On September 30th, 2015, a change of command ceremony took place in Norfolk, Virginia, during which NATO Secretary General Jens Stoltenberg presided over the official …
C’est demain, mercredi 30 septembre 2015, que le Général Paloméros transmettra son poste de commandant suprême allié Transformation (SACT) au Général Mercier lors d’une cérémonie …
C’est hier que le Général d’armée aérienne, André Lanata, a officiellement pris ses fonctions de Chef d’état-major de l’armée de l’Air, succédant au Général Denis …
Early in April 2015, an airpower conference was held in Istanbul and sponsored by the Turkish Air Force. The event, ICAP 2015, was held in Istanbul, …
By Murielle Delaporte – « The effects of twenty-first century accelerative change can be seen throughout the international system and across a range of threats: …
Entretien avec le Général Jean-Paul PALOMEROS, Chef d’état-major de l’armée de l’air
21/06/2011 – « S’inscrire dans la durée » est la première mission de tout combattant dans sa poursuite de la victoire militaire. C’est ce qu’a rappelé le Général Paloméros, Chef d’Etat-major de l’armée de l’air depuis juillet 2009, à propos des opérations françaises en Libye : une mission qui concerne tous les champs de bataille et passe par une bonne disponibilité des forces – hommes et équipements – .
Le Général Palomeros explique dans l’entretien ci-dessous pourquoi à ses yeux le maintien en condition opérationnelle se situe au cœur de la capacité de l’armée de l’air à assurer son contrat opérationnel et affecte directement le bon moral des hommes. Il décrit ainsi les impératifs et les conditions de réussite d’un maintien en condition opérationnelle efficace de l’armée de l’air à l’heure actuelle face aux multiples défis auxquels cette dernière est confrontée, tels que la modernisation de ses équipements. Quelques heures avant cet entretien, le Général Paloméros avait de fait volé sur l’A400M, futur avion de transport de l’armée de l’air française, dont la maintenance offre d’ores et déjà un terrain de réflexion quant au partenariat MCO aéronautique d’un nouveau type entre acteurs publics et privés que le CEMAA appelle de ses vœux.
SLD : Dans le contexte de transformation sans précédent de l’armée de l’air, quelle est votre vision quant à l’avenir du soutien dans la Troisième Dimension face à la longue liste de contraintes auxquelles vous devez faire face (réduction d’effectifs, restructurations, transition entre équipements anciens et matériels de nouvelle génération, etc) ? Comment envisagez-vous en particulier de minimiser les risques de lacunes capacitaires ?
Général Paloméros : Avant d’aborder le problème de façon globale, je souhaiterais souligner qu’il s’agit là d’une question essentielle qui non seulement m’occupe, mais me préoccupe depuis déjà de longues années, lorsque j’étais en poste à l’Etat-major, puis ensuite comme Major Général de l’armée de l’air et maintenant comme Chef d’Etat major de l’armée de l’air.
Lorsque l’on fait référence au maintien en condition opérationnelle (MCO), il convient tout d’abord de rappeler les faits suivants : le MCO a connu un tournant majeur avec la chute de disponibilité brutale constatée au début des années 2000, d’où les travaux de programmation 2003-2008, dont le bien-fondé ne s’est pas démenti depuis, qui ont conduit dès 2000 à la création d’un organisme interarmées de soutien, à savoir la Structure Intégrée de Maintien en Condition Opérationnelle des Matériels Aéronautiques de la Défense (SIMMAD).
La SIMMAD a donc été le résultat du constat d’une chute de disponibilité, elle-même engendrée par une réduction drastique des rechanges à la fin des années quatre-vingt dix, période au cours de laquelle il a fallu en conséquence considérablement puiser dans nos stocks et faire face à la difficulté d’entretenir nos matériels.
Depuis lors, que s’est-il passé ?