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Les nouveaux paradigmes de l’armée de l’air : L’activité au cœur du MCO aéronautique, l’entraînement différencié au cœur de l’activité

Entretien avec le Général d’armée aérienne Denis Mercier, Chef d’état- major de l’armée de l’air
Prenant acte des retours d’expérience des OPEX récentes et des évolutions structurelles et technologiques de ces dernières années, le Chef d’état-major de l’armée de l’air remet à plat les schémas de pensée de façon à préserver un niveau d’activité opérationnelle permettant à l’armée de l’air française de maintenir l’avance qu’elle a su construire au fil des ans et la confiance qu’elle a su insuffler à ses homologues alliées (grande première à l’occasion de Serval, la flotte américaine d’avions de transport stratégique, de ravitaillement en vol et de moyens ISR a opéré sous commandement français) : c’est donc non seulement un changement de paradigme en matière de MCO où l’activité aérienne doit être au cœur de l’expression de besoin de ce dernier, mais aussi au niveau de cette activité per se avec la mise en œuvre d’un nouveau concept d’entraînement différencié permettant de préserver les mêmes capacités de réactivité et de permanence dans un contexte de ressources limitées.

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MCO aéronautique : « la révolution est en marche »

Entretien avec le Général Pinaud, directeur central de la SIMMAD ( Structure Intégrée du Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques du ministère de la Défense )
Les opérations extérieures récemment menées par la France – Harmattan et Serval – ont en commun d’avoir été décidées et déclenchées en un temps record. La réactivité du système et la capacité de mobilisation de toute la chaîne militaire tiennent à de multiples facteurs, dont la disponibilité des matériels au moment où la mission débute. En ce qui concerne les aéronefs et leurs équipements, c’est tout le travail effectué en coulisse par la SIMMAD qui va dès lors prendre tout son sens, car sans maintien en condition opérationnelle adapté, non seulement les avions ne seraient pas en mesure de décoller du tarmac le jour «j», mais les équipages n’auraient pas les acquis suffisants pour mener à bien des missions particulièrement exigeantes. Que ce soit dans la manière de gérer les causes d’indisponibilité des matériels ou dans les modalités de contractualisation de marchés auprès d’industriels, les choix réalisés en amont par la SIMMAD peuvent avoir des répercussions des mois ou des années après, directement sur un champ de bataille inconnu à l’avance. C’est tout ce travail d’anticipation que nous explique au travers de cet entretien son directeur, le Général Pinaud, en décrivant les pistes d’optimisation qu’il poursuit depuis deux ans, ainsi que la gestion d’un quotidien dont la caractéristique est par nature sa capacité à « faire face » aux imprévus.

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L’évolution des services aéronautiques de Marshall : du MCO au « Rollfit»

Par le président de Marshall Aerospace and Defense Group, Steve Fitz-Gerald

Maintenir un bon niveau de disponibilité des forces aériennes et assurer l’interopérabilité de ces
dernières sont une préoccupation croissante des alliés à mesure que budgets et plateformes tendent à
diminuer. La tendance vers davantage de recyclage et de polyvalence des capacités permettant de faire face à l’évolution des ressources, des menaces et des missions. Une tendance que le groupe Marshall a su anticiper en travaillant de concert avec les équipementiers (OEM) et les opérationnels (la Royal Air Force en particulier) afin de proposer des solutions de maintien en condition opérationnelle, de modernisation et d’amélioration des aéronefs au meilleur coût et à moindre risque. Fondées sur une solide expérience acquise au fil des ans, ces solutions concernent le C130 et le TriStar, mais également toute une gamme d’avions commerciaux, avions d’affaires et avions dédiés à des missions spéciales. Le CEO de Marshall, Steve Fitz-Gerald, décrit les raisons du succès de solutions testées sur le terrain initialement conçues par ses équipes d’ingénieurs.

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Crédit photo : Départ de Mirage 2000 D de Nancy à partir de la BA 126 de Solenzara, Anthony Jeuland, Sirpa Air, 21 mars 2011
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La bataille du MCO : « une bataille que nous ne pouvons pas perdre »

Entretien avec le Général Jean-Paul PALOMEROS, Chef d’état-major de l’armée de l’air

21/06/2011 – « S’inscrire dans la durée » est la première mission de tout combattant dans sa poursuite de la victoire militaire. C’est ce qu’a rappelé le Général Paloméros, Chef d’Etat-major de l’armée de l’air depuis juillet 2009, à propos des opérations françaises en Libye : une mission qui concerne tous les champs de bataille et passe par une bonne disponibilité des forces – hommes et équipements – .

Le Général Palomeros explique dans l’entretien ci-dessous pourquoi à ses yeux le maintien en condition opérationnelle se situe au cœur de la capacité de l’armée de l’air à assurer son contrat opérationnel et affecte directement le bon moral des hommes. Il décrit ainsi les impératifs et les conditions de réussite d’un maintien en condition opérationnelle efficace de l’armée de l’air à l’heure actuelle face aux multiples défis auxquels cette dernière est confrontée, tels que la modernisation de ses équipements. Quelques heures avant cet entretien, le Général Paloméros avait de fait volé sur l’A400M, futur avion de transport de l’armée de l’air française, dont la maintenance offre d’ores et déjà un terrain de réflexion quant au partenariat MCO aéronautique d’un nouveau type entre acteurs publics et privés que le CEMAA appelle de ses vœux.

SLD : Dans le contexte de transformation sans précédent de l’armée de l’air, quelle est  votre vision quant à l’avenir du soutien dans la Troisième Dimension face à la longue liste de contraintes auxquelles vous devez faire face (réduction d’effectifs, restructurations, transition entre équipements anciens et matériels de nouvelle génération, etc) ? Comment envisagez-vous en particulier de minimiser les risques de lacunes capacitaires ?

Général Paloméros : Avant d’aborder le problème de façon globale, je souhaiterais souligner qu’il s’agit là d’une question essentielle qui non seulement m’occupe, mais me préoccupe depuis déjà de longues années, lorsque j’étais en poste à l’Etat-major, puis ensuite comme Major Général de l’armée de l’air et maintenant comme Chef d’Etat major de l’armée de l’air.

Lorsque l’on fait référence au maintien en condition opérationnelle (MCO),  il convient tout d’abord de rappeler les faits suivants : le MCO a connu un tournant majeur avec la chute de disponibilité brutale constatée au début des années 2000, d’où les travaux de programmation 2003-2008, dont le bien-fondé ne s’est pas démenti depuis, qui ont conduit dès 2000 à la création d’un organisme interarmées de soutien, à savoir la Structure Intégrée de Maintien en Condition Opérationnelle des Matériels Aéronautiques de la Défense (SIMMAD).

La SIMMAD a donc été le résultat du constat d’une chute de disponibilité, elle-même engendrée par une réduction drastique des rechanges à la fin des années quatre-vingt dix, période au cours de laquelle il a fallu en conséquence considérablement puiser dans nos stocks et faire face à la difficulté d’entretenir nos matériels.

Depuis lors, que s’est-il passé ?


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Le petit-fils du Transall

Par le Commandant Tony Anquetil

10/12/2010 – S’intéresser, dès à présent, au successeur de l’A400M reste pertinent. D’aucuns avanceront que l’exercice est prématuré, alors que l’avion de transport tactique européen soigne ses maladies de jeunesse, et que la perspective de son remplacement est lointaine. Néanmoins, toute planification nécessite une bonne anticipation. (…)

Le soutien du matériel, depuis sa mise en service jusqu’à son retrait, est un des piliers d’un programme. Sans être exhaustif, le maintien en condition opérationnel (MCO) comprend la formation du personnel, la documentation, l’outillage, les rechanges, le réseau de maintenance et le traitement des obsolescences. A ces aspects se superpose la répartition des tâches entre acteurs civils et militaires, et entre les niveaux d’intervention industriels et opérationnels.

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2010MCONEWSSoutien

MCO des parcs de l’Aéronavale : le nouvel adossement Marine-SIAé

PAR LE CAPITAINE DE VAISSEAU ALAIN HEMMER

Le soutien étatique des parcs d’aéronefs de la marine repose traditionnellement sur les capacités de maintien en condition opérationnelle (MCO) réparties entre le Service industriel de l’aéronautique ou SIAé (NTI3) et les unités militaires (NTI1 et NTI2). Les activités de maintenance étaient jusqu’à présent découpées en trois niveaux techniques d’intervention (NTI): le NTI1 qui consiste en des opérations simples de maintenance réalisées par les flottilles; le NTI2 qui nécessite des moyens de maintenance complexes : les opérations de NTI2 sont réalisées dans des ateliers, dans le cas où une utilisation de bancs de tests est par exemple nécessaire, ou sur des aires de visite aménagées pour la dépose d’organes et d’éléments structuraux de l’aéronef; le NTI3, qui nécessite des moyens et des compétences industriels, tels que bureaux d’études, bancs constructeurs, ou autres. Ces trois niveaux sont maintenant réduits à deux – le NSI pour niveau de soutien industriel et le NSO pour niveau de soutien opérationnel -, et c’est tout l’objet des réformes en cours que de refléter une telle simplification et la complémentarité qu’elle suppose.

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