Arrivée des Rafale en Jordanie : une manœuvre logistique
Par Jean-Marc TANGUY – Si les aviateurs français opèrent de Jordanie depuis la fin novembre 2014 sur une base aérienne projetée (BAP) logée sur un site militaire …
Par Jean-Marc TANGUY – Si les aviateurs français opèrent de Jordanie depuis la fin novembre 2014 sur une base aérienne projetée (BAP) logée sur un site militaire …
(Ministère de la Défense) – Chammal : frappe planifiée contre Daech dans la région de Mossoul Dans la nuit du 05 juillet 2016, les aéronefs déployés au …
Direction Générale de l’armement – Le ministère de la Défense commande la rénovation à mi-vie des Mirage 2000 D Dans la continuité de la décision prise en comité ministériel …
(Le Journal de l’Aviation – Helen Chachaty) – Deux Mirage 2000D renforcent le dispositif Chammal La France désengage des moyens aériens de la bande sahélo-saharienne pour renforcer …
Retrouvez notre reportage réalisé en 2015 sur la BA 133 >>> reportage-sur-la-ba-de-nancy Lire tout le numéro >>> http://www.sldmag.com/fr/archives/issue/19/operationnels-slds-27-hiver-2015 Photo © Murielle Delaporte, 2015
La refonte des bases aériennes vers le modèle BA XXI : « un système de combat à part entière » Propos recueillis par Murielle Delaporte …
Le corridor qui longe les côtes anglaises et françaises est particulièrement surveillé par l’OTAN.
Focus sur la fonction logistique mobilisée dans le cadre des opérations aériennes en Irak.
L’armée de l’air engage six Mirage 2000D dans le cadre de l’opération Chammal en Irak.
La frégate Jean Bart est engagée dans l’opération Chammal visant à lutter contre les djihadistes en Irak.
L’armée de l’air établit un nouveau détachement de chasse depuis la Jordanie dans le cadre de l’opération Chammal.
Le premier ministre a visité les forces françaises dans la bande-sahélo sahélienne (BSS).
Un Mirage 2000 biplace s’est écrasé au cours de la matinée, pour une raison qui demeure inconnue. Les deux pilotes qui ont pu s’éjecter ont été récupérés à Oppedette, au nord d’Aix en Provence.
Un avion de combat Mirage 2000D s’est écrasé hier au Niger, a-t-on appris aujourd’hui.
PAR LE GENERAL JEAN-PATRICK GAVIARD
“Les opérations aériennes ont toujours fait l’objet d’un suivi politique serré. Le choix des cibles ou ciblage des objectifs a été, depuis la guerre du Vietnam, le moyen privilégié des responsables politiques pour exercer ce contrôle. Au Kosovo, pendant l’opération « Allied Force », nous avons connu de nombreuses contraintes politiques s’agissant du ciblage planifié. Sur ce chapitre, j’ai deux exemples concrets à évoquer : le premier concerne les attaques des ponts sur le Danube dans le centre de Belgrade; le second les objectifs situés sur le terrain de Podgorica au Monténégro, lesquels furent attribuées par les planificateurs du Centre d’opérations aux Mirages 2000D lors de la première mission du 24 mars 1999.Ces deux exemples me permettront d’illustrer concrètement le fonctionnement de la chaîne de contrôle nationale, depuis le niveau opératif situé sur le théâtre d’opérations, en l’occurrence à Vicenza en Italie, où je me trouvais au sein du centre de commandement et de conduite, jusqu’au niveau stratégique représenté par le Chef d’état major des armées et bien sûr le Président de la République à Paris.
S’agissant des ponts du Danube dans Belgrade, la séquence se situe à la fin de la campagne ou presque, c’est-à-dire au mois de mai 1999 (la campagne aérienne se terminera le 11 juin). Le général Mike Short, commandant de l’opération, avait proposé d’attaquer les ponts sur le Danube dans le centre ville, c’est-à-dire dans Belgrade même, pour comme il le disait alors « couper la tête du serpent ». Cette proposition fut très mal accueillie, en particulier, par le Président J. Chirac, qui savait qu’après la crise et le départ de Milosevic, il faudrait renouer le dialogue avec les Serbes. Car détruire les ponts sur le Danube dans Belgrade, c’était anéantir un symbole politique, culturel et économique. Le Danube est, en effet, comme chacun le sait ici un véritable cordon ombilical reliant de nombreux pays d’Europe centrale. L’unanimité étant de règle au sein de l’Alliance et le Président français ayant mis son veto, les ponts dans Belgrade furent épargnés. Il fallut bien sûr que le Président Chirac explique cette décision au Président Clinton, le Général Kelche au Général W. Clark alors Saceur, et moi-même au Général M. Short. Ce qui ne fut pas facile comme on peut l’imaginer aisément. Illustration concrète qu’au sein d’une coalition, il existe généralement des visions stratégiques différentes et qu’il convient donc de traiter ce problème en amont au risque de faire exploser ladite coalition. J’y reviendrai dans quelques instants.