6/12/2010 – Vu sur le web
La Grande Guerre à l’origine de la médecine préventive
Après les années passées sur le front au sein du service médical des armées, René Barthe a terminé brillamment ses études. Mais son choix est fait : il veut devenir médecin d’usine comme il fut médecin de bataillon. C’est en cette qualité qu’il intègre, à l’âge de 28 ans, la Société d’Éclairage, de Chauffage et de Force Motrice de Gennevilliers. (…) Ses préoccupations médicales et sociales sont alors dans l’air du temps. Comme l’explique Paul-André Rosenthal, directeur d’études à l’Ehess, la guerre a été de ce point de vue aussi, un tournant : “dans les usines d’armement rationalisées et dotées par Albert Thomas d’une inspection médicale, la visite médicale filtre les salariés à l’embauche, optimise leur affectation et teste périodiquement l’aptitude des ouvriers, en mettant en correspondance fiches médicales individuelles et fiches de poste”. De la sorte, le ministre socialiste de l’Armement a posé la première pierre de la future médecine du travail et donné une impulsion décisive. Lire l’article >>