Vu sur le web (Defense.gouv.fr) – Monter sur ses grands chevaux
Nous utilisons régulièrement l’expression « monter sur ses grands chevaux » pour qualifier l’état d’une personne qui vient de s’énerver, de se mettre en colère. Mais quel rapport peut-on faire entre la colère et l’équitation ?
La formule remonte en fait au temps de la chevalerie. Les seigneurs possédaient plusieurs types de monture selon l’usage qu’ils en faisaient. Le coursier servait aux activités nécessitant de la vitesse, le palefroi à la promenade, le cheval de bât au transport des armes, bagages et fardeaux. Mais pour partir se battre, ils quittaient leurs chevaux de parade pour monter sur leurs grands chevaux ou destriers. Ces chevaux de race, robustes, étaient utilisés comme chevaux de guerre. De leur grande taille, ils permettaient d’observer l’ennemi.
De la fougue nécessaire pour partir en guerre, l’expression est restée dans le langage courant pour désigner celui qui s’emporte.
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Photo : Monter sur ses grands chevaux © DPA/AFP
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